19 décembre 2006
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Déjà les bardes reviennent mon ami;
déjà ils nous chantent du fond de la nuit
les jours meilleurs qui reviennent,
le retour des traditions païennes.
Déjà dans plusieurs points de notre patrie
les feux des solstices se rallument dans la nuit.
Déjà dans les veillées, en pleine nature,
on retrouve dans les chants passés, l’espoir du futur.
Ecoute camarade, du fond de la nuit des temps,
le cri du peuple qui se lève;
qui renverse la décadence du temps présent
et va enfin bâtir ses rêves.
Il ne manque plus qu’une étincelle,
pour annuler l’apathie des générations,
et retrouver au-delà de nos querelles
l’élan de notre civilisation.
Contre les marchands de fric et de moralité,
contre les marchands d’hommes et d’égalité,
nous opposerons la force de l’élite et des minorités;
nous imposerons le respect de l’homme et sa fierté.
Car devant l’argent et les masses,
nous allions la pureté de l’action,
à la volonté de notre race
de secouer le joug de l’oppression.
Après la mort, le fer et le sang,
viendra l’amour et la force pour nos enfants.
Déjà des profondeurs de l’éternité,
jaillit l’espoir d’un monde de sérénité.
Déjà les enfants retournent aux sources
et le soleil éclaire leurs chevelures rousses.
Ils courent après les gnomes des forêts,
à la recherche des mythes passés.
Déjà les armes dans la vallée
luisent au firmament de la liberté.
Déjà tremble la croix de l’inquisition
devant celle de la révolution.