14 janvier 2007
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Un jour, il se mit à pleuvoir sur terre des milliards et des milliards de petites boules qui recouvrirent la surface du globe. Les scientifiques qui se penchèrent sur la question, rendirent compte de leurs résultats. Ils avaient analysé les boules et s’aperçurent qu’il s’agissait d’une sorte d’engrais. Leur inquiétude fit place à l’horreur, quand de ces graines, se mirent à pousser des plantes qui s’étendaient à une vitesse vertigineuse. Leurs racines avec une force incroyable, envahissaient les égouts, le métro, s’infiltrant dans les conduits d’aération, s’enfonçant au plus profond de la terre. A l’air libre, c’était la panique. Il n’y avait que deux jours que les graines étaient tombées, et déjà les plantes qui avaient poussé, avaient envahi les villes, s’infiltrant dans les immeubles, dans les rues, paralysant la circulation, causant des dégâts aux installations électriques, détruisant tout sur leur poussée. L’air s’était raréfié et les gens périssaient d’heure en heure, par millions. Les plantes étaient aussi sorties de la mer, et la recouvraient comme un tapis de verdure. En quelques jours, toute vie animale et humaine avait disparu de la surface du globe. Quand les plantes cessèrent de pousser, elles avaient envahi la terre entière ; il n’y avait plus un seul endroit où l’on pouvait discerner un peu de terre, de béton ou d’eau. La planète bleue était devenue verte. * * * « Aie ! » Le petit garçon qui venait de crier lâcha le sac qu’il tenait, et le contenu de celui-ci se répandit sur le sol. Il porta la main à son oreille que pinçait son père. « Nola, Nola… appela ce dernier. Je viens de surprendre le petit en train de s’amuser avec les satellites en suspension dans le bocal de l’univers. Il a déjà pourri la terre avec les graines de Bucrol dont je me sers pour faire pousser le gazon, et il s’apprêtait à en verser sur Uranus. Tu devrais mieux le surveiller, bon sang !… » * * * * * * |