Le concept droite/gauche a volé en éclats. On est actuellement entre deux antagonistes : le peuple contre le capital. D'un côté le peuple représenté par Le Pen et Mélenchon, de l'autre côté le capital représenté par Macron, soutenu par les grands groupes financiers, et avec l'appui du gouvernement socialiste qui vient de "gérer" la France.
Pour ceux qui ont peur des Le Pen, je vais leur rafraîchir la mémoire sur Macron.
Macron, après avoir fait l'ENA, avait déjà été repéré en 2006 par Laurence Parisot qui lui proposait le poste de directeur général du Mouvement des entreprises de France ( MEDEF ) qu'elle présidait. Déjà, si cela ne met pas la puce à l'oreille de qui que ce soit, j'en veux rien. Après avoir décliné l'offre, ile est nommé l'année d'après, rapporteur adjoint de la Commission pour la libération de la croissance française au sein de la commission Attali, dont il sera nommé membre en 2010. Entre deux, il se met en disponibilité de la fonction publique et devient banquier d'affaires chez Rothschild, où il est promu associé suite a de nébuleux tripatouillages lors de la revente du journal Le Monde.
Plus tard ...
"Entre décembre 2010, date de sa nomination comme associé-gérant, et mai 2012, celle de son arrivée à l'Élysée, Emmanuel Macron indique avoir gagné 2 millions d'euros brut. Selon ses déclarations de revenus et de patrimoine faites à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, il a gagné plus de 2 800 000 euros bruts entre 2009 et 2013."
En 2014, il est nommé ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique dans le gouvernement Valls.
En janvier 2015, des milliers de français manifestent contre la loi Macron aux cris de «Macron, patrons, même combat». Bon, là, on ne peut pas dire qu'ils ne savaient pas. S'en souviennent peut-être plus. ^^ |
|
"En 2016, il démissionne de l'inspection des finances. En tant qu'énarque, il devait dix ans de services à l'État ; n'en ayant effectué que six (ses deux ans comme ministre n'étant pas comptés), il doit s'acquitter de la somme de 54 000 euros." Peanuts !
"François Hollande déclare alors qu'Emmanuel Macron l'a « trahi avec méthode ». Quelques jours plus tard, Emmanuel Macron déplore le fait que le gouvernement ait « fait beaucoup de choses à moitié », contrairement à ce qu'il préconisait.
Donc cela donne à réfléchir sur ce qu'il compte faire en tant que président s'il est élu. Qu'est-ce que ça va être.
« Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d'en être l'organisateur. » Hollande pourrai faire sienne cette phrase de Jean Cocteau. Rappelez-vous de François Hollande qui "fustigeait" les banques et la finance pour finir par en être la marionnette. Voici que maintenant, après l'avoir trahi, que son petit Macron arrive, sorti d'un théâtre de marionnettes par le grand capital, et soutenu par les salafistes et les wahhabites. A ce sujet, et se servant du Front National comme chiffon rouge, Macron fait aux français un chantage assez net à la guerre civile : ou vous votez pour Marine Le Pen et vous aurez des attentats de DAESH ( attentats que nous avons d'ailleurs déjà sous HOLLANDE, soit dit en passant ), ou vous votez pour Macron pour qu'il y ait la paix civile. Mais la "paix" aura un prix. Car les complaisances et compromissions avec les monarchies du golfe comme le Qatar et l'Arabie Saoudite qui eux-mêmes soutiennent DAESH que la France prétend combattre, font que je vois mal comment Macron va pouvoir lutter contre l'islamisme radical en ayant comme référent de son mouvement En Marche dans le Val d’Oise, un islamiste radical comme Mohamed Saou; même si ce dernier a été "mis en retrait de ses fonctions". Enfin ... en attendant les législatives.
|
|
| ||||||||||
| ||||||||||
|