Ca y est. Nous y voilà. L’abêtissement de la société française bat son plein. Calquée sur la vitesse imposée aux médias par le président, elle confirme ce que nous disions avec des camarades il y a une vingtaine d’années. Au pouvoir, pas besoin d’avoir le ministère de la défense ni de l’intérieur. Il suffit d’avoir accès aux médias : six mois au ministère de la communication, cela suffit à changer un pays. Et voici ce qui se passe à présent. Malheureusement, la différence avec nous, mus par une volonté élitiste à vouloir élever le peuple, le gouvernement actuel accentue le nivellement par le bas. Il est vrai qu’en France, cela facilite les choses. A croire que le néologisme « pipolisation » comme l’écrivent certains, vient sûrement plus de pipeau que de people. On façonne depuis des années, des générations de tarés qui ne sont bons qu’à jouer les cochons de payants, à la fermer, et à aller voter ou prier comme l’on va à l’abattoir, en leur faisant miroiter des paradis artificiels suivant des promesses électorales ou une béatitude métaphysique affligeante. Quel que soit le sujet, on interdit au lieu de responsabiliser. Exemples ? Le fait d’interdire le tabac dans les cafés, restaurants ou autres, endroits où l’on a le choix d’aller ou pas d’ailleurs, au lieu de responsabiliser les gens au respect de l’autre, ou aux commerçants la possibilité d’avoir des installations qui permettent de ne pas gêner leur entourage. le : « Les allumettes ne sont pas un jouet, et si tu y touches cela peut être dangereux » a été remplacé par : « Donne moi les allumettes, tu n’as pas le droit d’y toucher » le : « Les armes ne sont pas dangereuses, c’est la personne qui les manie qui doit faire attention » a été remplacé par : « Les armes c’est dangereux, personne ne devrait en avoir » le : « Nous avons des problèmes de chômage, et le fait de jouer sur le temps de travail, sur les restrictions d’aides aux chômeurs en regard de l’exponentielle masse des naissances n’y changera rien dans l’avenir » est remplacé par : « Regardez ma nouvelle Rolex ; et ma Clara elle est pas belle ? » . |
![]() | Quand l’on voit la grande messe médiatique donnée par SARKOZY à laquelle se sont prêtés servilement les journalistes ( il n’y a pas de pléonasme là ? ) où l’on constate la différence d’une journaliste française, fière d’avoir posé une question sur le prochain mariage SARKOZY/BRUNI, question cruciale s’il en est pour l’avenir du pays comparée à la question de la journaliste allemande sur la vente de savoir-faire nucléaire aux pays arabes, cela montre bien les priorités d’intérêt et la hauteur intellectuelle des journalistes français. |
C’est du niveau d’une émission présentée il y a quelques années par Christine BRAVO, qui amenait de l’eau au moulin des misogynes tellement l’image de la femme y apparaissait aussi futile que navrante. Le jour n’est pas loin où cette société infantilisée par un pouvoir qui lui jette de la poudre aux yeux se fracassera dans le mur des réalités sociales. Et ce jour là, oui, tout deviendra possible. |
Prolos du showbiz unissez-vous . Les pétomanes de la pensée au service de SARKO, look et attitude de nouveaux riches, une démarche qui n’est que celle de prolos, ils déferlent dans les médias et gravitent autour du pouvoir comme des caniches autour d’un os à ronger. Pour moi, le prolo est non seulement le gros bœuf de base, mais peut tout aussi être bourgeois ou capitaliste. Ce n’est plus une question de classe sociale. C’est dans l’attitude, la manière d’être, le manque de classe. Le prolo, c’est dans la manière d’agir, une vulgarité d’être, et ce n’est par pour rien que l’on trouve dans l’entourage de SARKO, des ARTHUR, BIGARD, BALKANY et autres TAPIE ; ça c’est du prolo, du lourd. Avant, les politiques se foutaient de la gueule du peuple, maintenant, c’est clair et net : ils méprisent le peuple quand ils ne l’ignorent pas. Il y a quelques mois, la France a offert le cadeau de son rêve d’enfance ( dixit Maman Sarko ) au petit complexé aux talonnettes qui avait quelque chose à se prouver : la présidence. Les français l’on aidé à avoir son jouet, et ceux-ci s’étonnent à présent qu’il joue avec et se rendent compte qu’il n’a rien à foutre de leur pouvoir d’achat et de leur devenir, et qu’il préfère faire le Mickey à Eurodisney. Que voulez-vous, « des veaux on en fait pas toujours des taureaux, mais plus souvent des bœufs ». . |
. Neuilly : l’émergence des nouveaux braqueurs . Après que SARKOZY aie fait main basse sur 18 983 408 de voix d’électeurs suite à de fausses promesses afin d’arriver au pouvoir, voici un autre habitant de Neuilly-sur-Seine qui détourne près de 5 milliards d’euros en quelques mois à la Société Générale. Vraiment mal famé ce quartier ! . |
Et avant de pleurer, commençons quand même l’année 2008 en gaieté avec Anne ROUMANOFF qui nous livre les aventures des SARKOZY/BRUNI avec son humour décapant, et dont la phrase suivante synthétiserait bien la situation : « … pour résumer, en France avant on avait la gauche caviar, maintenant la droite cassoulet : une petite saucisse avec plein de fayots autour. » |
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