17 décembre 2006
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J'aimerais larguer les amarres,
partir au loin, sans espoirs.
Trouver un ailleurs
qui serait peut-être meilleur.
Mais pourquoi ? au loin c'est comme ici;
car ils sont d'ailleurs nos amis.
Comme la guerre, l'amitié est partout,
comme eux, d'Argentine et du Pérou.
Entre la flûte de pan et le vin rosé,
au milieu des rires de Bertrand et de sa femme,
ceux de Yoël, Karin, et Marie-Jeanne,
passent les soirées de ce début d'été .
Autour de la table ou l'on a mangé la feijoda
quand vient le moment de frapper la tequila,
on écorche alors un peu quelques chansons,
de BREL et de BRASSENS, reprises à l'unisson.
L'autre soir, nous parlions de Jorque et d'Enriqué;
et quand Badia chantait,
elle nous entraînait dans les textes de son frère
dans lesquels, sous la provocation et l'émotion, pointe la colère.
Lève ton verre ami,
lève ton verre à cet instant qui nous réunit;
et si demain la vie me sépare de toi,
lève ton verre à la mort qui nous réunira.