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  • : AMERZONE
  • : Ce blog réunit mes écrits depuis des années sur divers sujets : actualité, politique, fascisme, religion, sexe, amitié, sous forme de pamphlets, d' articles, de nouvelles et de poèmes. Il est mis à jour régulièrement. Bon voyage dans mon univers !
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18 décembre 2006 1 18 /12 /décembre /2006 23:39

L

 
 
Légalisme
 
Je ne suis pas légaliste car je méprise la « démocratie » telle qu’elle existe et je ne respecte pas certaines de ses lois et de ses règles. Je prône même une démarche révolutionnaire pour en venir à bout.
Ce n’est pas le cas du Front National. Preuve en est l’affaire de la manif du 01 mai 1995. Ce jour-là, quelques skins proches du Front National balancent un jeune maghrébin dans la Seine. Le Front National n’a non seulement pas assumé sa responsabilité sur cet acte de lâcheté, mais il a vendu, en les balançant aux flics, les responsables de cet acte, au lieu de les juger et de les mettre « hors d’état de nuire », pour faire un exemple.
Non, le Front National est loin d’être un parti fasciste. C’est un parti légaliste, bourgeois, raciste, à l’image de ses représentants, qui ne visent le pouvoir que pour le pouvoir. Le Front National est la roue de secours du carrosse de la démo-crassie, la soupape de sécurité du système dont celui-ci se sert pour jouer les vierges effarouchées lors des périodes électorales. Si le Front n’était pas là, il y a longtemps que le peuple serait descendu dans la rue, que l’on aurait pu avoir une chance de venir à bout du système, et changer de société en choisissant par exemple un concept de société civile. Car si telle ou telle personne est plus qualifiée en social, armée, culture, économie, etc… qu’une autre, alors c’est elle qui doit être mise en place, et cela d’où qu’elle vienne, ses capacités étant prioritaires ; et non parce qu’elle appartient au parti dirigeant ou par quelconques compromissions ou magouilles, comme cela se passe actuellement.
 
Si les militants de Lutte Ouvrière et de la Ligue Communiste Révolutionnaire le sont vraiment, révolutionnaires, alors ils ne vont quand même pas voter CHIRAC. Ils ont à portée de main le pouvoir de foutre le système en l’air en votant LE PEN pour foutre le bordel. S’ils ne profitent pas de la situation, alors c’est que ce sont vraiment des bouffons. Personnellement, si la situation était inverse, par exemple JOSPIN / BESANCENOT, je n’hésiterai pas une seconde pour voter BESANCENOT pour casser le système. Je ne peux pas le faire avec LE PEN, car s’il passe, on ferait encore l’amalgame entre le Front National et des mecs comme moi qui se déclarent fascistes.
 
Car pour moi, dire du Front National que c’est un parti fasciste, c’est insulter le fascisme.
 
 
                                                      Dernière minute :
 
§ 21 avril 2002 :
annonce de la venue d’un beau bébé révolutionnaire, le petit Besancenot !
 
§ 05 mai 2002 :
las ! le beau petit bébé « révolutionnaire ( ! ? ) » est politiquement mort-né.
 
Pitoyable Besancenot : je sais qu’il n’y a pas longtemps qu’il avait appris à lire, mais bon, il aurait du en profiter pour rechercher dans le dictionnaire, la définition du mot révolutionnaire. Pour info, je te la rappelle minot :
 
« qui entraîne des changements fondamentaux ; qui bouleverse des principes établis ».
 
Le révolutionnaire en culottes courtes a bouleversé les principes établis à l’extrême gauche en appelant à voter Chirac…
C’est vrai que de par-là, il entraînait des changements fondamentaux dans le concept de révolution !
 
Comme le sigle MNR ( Mouvement Nationaliste Révolutionnaire de Jean-Gilles MALLIARAKIS ) à été « plagié » par Bruno MEGRET, devenant Mouvement National Républicain, peut-être que la LCR ( Ligue Communiste Révolutionnaire ) s’est muée elle, en…
Ligue Compromissions Républicaines ?…
 
… pauvres gauchos ; heureusement qu’il leur reste Arlette !
 
 
Légion
 
Un des plus beaux corps de l’armée, et aussi un des rares sur qui le pays puisse encore compter.
 
 
Lieux communs
 
On entend souvent des gens dire…
 
 
                                    … au sujet de notre beau pays :
 
« On est bien en France, car il y a pire ailleurs »
 
Comme si cela empêchait d’être mieux. Toujours cette propension à se complaire dans la médiocrité. Au lieu d’élever les gens, on se complaît dans de petites mentalités mesquines : ce n’est pas grave si certains de nos concitoyens crèvent de faim ou de froid… «  il y a pire ailleurs ». Quelle belle trouvaille. D’une part cela ne changera pas le sort des autres dans cet « ailleurs » qu’en France, mais ceux qui disent cela seraient les mêmes qui, si notre nation était l’avant dernier pays du tiers monde, seraient satisfaits car il y aurait toujours pire qu’eux. Même s’il n’y en avait plus qu’un. Quelle misère !
 
 
                                                   … au sujet des médias:
 
« Montrer les agressions, dénoncer les problèmes, c’est faire le jeu de l’extrême-droite ».
 
Oh, excusez-les ! C’est vrai que l’on ferait mieux de cacher les problèmes que d’en parler. Comme cela, les gens crèveraient en silence, discrètement.
Cela permettrait à ceux qui ont une vie paisible de passer de meilleurs repas devant leurs informations, alors que leur voisin est en train de mourir dans la solitude, quand il ne se fait pas tabasser par des voyous pour se faire voler ses 20 euro d’économies. Ah, douce France !
 
 
                                                        … au sujet du vote :
 
« il faut voter, car pour avoir le droit de vote, des gens sont morts pour cela ! »
 
Ouais ? et alors ? S’ils sont morts, c’est qu’ils se sont battus contre en face d’autres personnes qui sont mortes aussi, et cela, pour des idées inverses. Malheureusement, celles-ci ont perdu pour la bonne raison qu’elles sont mortes en plus grand nombre. Donc si elles avaient gagné, ces mêmes gens diraient :

"il ne faut pas voter, car pour ne pas avoir le droit de vote, des gens sont morts pour cela !" 
C.Q.F.D.
( j'ai une copine qui va encore crier au sophisme )
 
 
 Littérature
 

 

La puissance de l'écrit est non seulement plus forte que la parole, mais de plus elle en est le pilier. L'être humain peut toujours renier ses paroles mais on ne peut renier ses écrits. Ceux-ci sont généralement réfléchis, gravés, et ... ils restent.

A la fin d'une émission "Les dossiers de l'histoire", consacrée aux journalistes dans la tourmente pendant la guerre 1939/1945, un certain Lucien COMBELLE, journaliste et écrivain, s'était étonné qu'à l'épuration, ses idées, ses écrits, aient été considérées comme des faits de guerre, ce que lui ne voyait pas comme cela ! Et il a réalisé avec les années de prison qui ont suivi, qu’il avait une responsabilité d’écrivain, d’intellectuel, qu’il ne fallait pas impunément jouer avec les mots, avec les idées, et que les mots pouvaient tuer comme des balles.

Mais qu’est-ce qu’ils croient ces mecs ? Que l’on peut en toute impunité écrire n’importe quoi ? Non. Il faut être en accord avec ses idées, et assumer ce que l’on écrit qu’elles qu’en soient les conséquences. Il faut mettre, comme le disait Pierre SERGENT, sa peau au bout de ses idées.

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