19 décembre 2006
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Survolant la page bleue de la mer
l'oiseau a trempé la blancheur de ses plumes
dans l'eau devenue noire et poisseuse.
A la barre d'un pétrolier
l'homme a laissé la trace de sa cupidité
transformant la mer en encrier.
Sur le rivage d'une plage polluée
quelques heures plus tard
rejetée par la mer,
suffocante et extenuée,
la dépouille d'un oiseau mourant
celle du blanc cormoran,
renvoie à l'humanité
par cette trace visqueuse
l'image de son devenir.
