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  • : Ce blog réunit mes écrits depuis des années sur divers sujets : actualité, politique, fascisme, religion, sexe, amitié, sous forme de pamphlets, d' articles, de nouvelles et de poèmes. Il est mis à jour régulièrement. Bon voyage dans mon univers !
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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 23:53
Communiqué du
Comité d’Entraide aux Prisonniers Européens
du 08/02/07
Michel Lajoye à nouveau devant le TAP :
Soyons solidaires face à l’acharnement judiciaire
Rappel du dernier épisode
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On se souvient que la Cour d’Appel de Reims dans un arrêt du 10 octobre 2006 avait rejeté la demande de libération conditionnelle de Michel Lajoye au motif que celui-ci aurait du déposer une demande  de semi-liberté (!!!). Dans cet imbroglio, il y a eu au moins un élément positif puisque la cour  infirmait « en toutes ses dispositions la décision rendue par le Tribunal de l’Application des Peines de Troyes le 18 mai 2006 ». Autrement dit, les deux ans d’irrecevabilité pour une nouvelle demande, infligés par le tribunal d’Application des Peines étaient annulés.
Me. Delcroix a donc déposé une nouvelle demande qui devait être examinée dans un délai de six mois ; c’est cette demande qui sera appelée le 22 février au Tribunal d’Application des Peines de Troyes.
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20ème Noël en prison
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Moyennant quoi, Michel Lajoye aura donc passé son 20ème Noël en prison. Aujourd’hui il a moisi 7000 jours  derrière les barreaux, détenant, comme il nous l’a écrit avec beaucoup d’humour et de courage, « le record absolu de détention pour une tentative d’attentat qui n’a causé aucune victime ».
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Un toit pour Lajoye
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Si Me Delcroix a pu déposer une nouvelle demande c’est parce que l’emploi promis à Michel Lajoye est toujours maintenu à sa disposition par son futur employeur et parce que nous continuons à payer le loyer de son appartement. Concrètement dans cette affaire, l’acharnement judiciaire, contre Michel Lajoye, nous contraint à  payer un loyer pour un logement qui ne sera peut être jamais occupé (situation ubuesque à la française), mais cette condition doit être remplie pour pouvoir constituer le dossier. Pour ce faire, l’opération « un toit pour Lajoye » est plus que jamais d’actualité.
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Le cas de Philippe Bidart
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En contrepoint de cet acharnement, les prétoires fourmillent de décisions de justice         qui dénotent une pratique du « deux poids, deux mesures » aussi bien dans l’échelle des peines que dans son application. Dernière décision en date : la libération conditionnelle de Philippe Bidart incarcéré en 1988, la même année que Michel Lajoye. Si nous pensons qu’il s’agit, dans le cas de Philippe Bidart d’une mesure humanitaire juste, nous ne pouvons pas ne pas faire le parallèle entre celui qui a tué deux policiers et un gendarme et celui qui a fait exploser un pétard dans un café et n’a pas versé une goutte de sang. Mais nous ne sommes pas si naïfs, pour ne pas savoir que pour la justice de ce pays la « qualité » des victimes compte plus que la nature des actes poursuivis.
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Pour encourager Michel Lajoye dans cette épreuve, qui devrait être la dernière, on peut lui écrire via le CEPE qui retransmettra, ou participer au paiement de son loyer et de ses frais d’installation à l’air libre.
 
CEPE : BP 4-7187
30914 – Nîmes Cédex
 
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Rappel succinct de l’affaire, et commentaire :
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Michel Lajoye, à l’époque âgé de 19 ans, apparemment manipulé par les barbouzes de la sécurité militaire ( si cela pouvait faire réfléchir quelques jeunes débiles qui se font fliquer ) a commis un attentat en 1987 contre un café arabe, hébergeant des clandestins. Il n’y eu alors aucun blessé, et uniquement quelques dégâts matériels. Mais pour moi, c’est une action bien plus grave que de tirer sur CHIRAC. L’acte de Michel Lajoye est un acte déplorable et répréhensible évidemment, mais delà à passer plus de la moitié de sa vie en prison, il y a des limites à la persécution politique.

*

Il est vrai que ces faits se passaient il y a 20 ans. Aujourd’hui, si Michel Lajoye était en même temps : flic, noir, aurait tiré sur un jeune d’origine magrébine, et tué un autre supporter du PSG, il n’y aurait aucun problème ; mais avec tous ces « si », ce n’est pas pensable que cela se produise.

Hein, si ? Ça c’est fait ? Ben merde alors… je suppose que rien que pour celui qui a fait ça, on va rétablir la peine de mort !

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Déjà à l’époque :
06 février 1934
Massacre des manifestants contre
« la république des scandales »

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« La répression ne nous plie pas, elle nous multiplie ».

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