Il y a 20 ans un des symboles du communisme tombait. | ![]() |
Mais en parlant actuellement du communisme, on peut dire en paraphrasant Bertolt Brecht, que le ventre est encore fécond où est tapie la bête immonde. |
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Pendant des années, nombreux étaient ceux qui, quand ils ne s’en lavaient pas les mains, jouaient les vierges outragées en vouant aux gémonies les « horribles Fâââchissstes » de l’extrême-droite qui osaient dénoncer les exactions et les génocides d’un système honni. |
Mais ce système n’a hélas pas encore disparu. Et cela pour une bonne raison : son alter ego le capitalisme est encore debout. | ![]() |
Le 22 octobre lors de sa visite à Pékin, Xavier Bertrand secrétaire général de l'UMP signait un protocole entre son parti et le Parti communiste chinois et déclarait : « Ce protocole veut dire une meilleure compréhension, une meilleure connaissance et beaucoup plus d’échanges entre le parti communiste au pouvoir en Chine et le parti de droite au pouvoir en France ». |
« Il terminerait sa modeste allocution, dit-il, en soulignant une fois encore les sentiments d’amitié réciproque qui existent, et continueront d’exister, entre la Ferme des Animaux et les fermes voisines. Entre cochons et hommes il n’y a pas, et il n’y a pas de raison qu’il y ait, un conflit d’intérêt quelconque. Les luttes et les vicissitudes sont identiques. Le problème de la main-d’œuvre n’est-il pas partout le même ? » « … il finit par dire : « Si vous avez affaire aux animaux inférieurs, nous c’est aux classes inférieures. » Ce bon mot mit la tablée en grande joie. Et de nouveau Mr. Pilkington congratula les cochons sur les basses rations, la longue durée du travail et le refus de dorloter les animaux de la Ferme. » * |
1982 des titres toujours d’actualité | 1986 3 ans avant la chute du mur | |
![]() | Comme je l’ai déjà dit, accoler les mots | ![]() |
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Burinage du mur | La porte de Brandebourg : |
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| Véronika |
Année : 1980 Album : Vous allez me traiter de réac’ Thème : Berlin-Est |
Elle avait des cheveux blonds fous, Véronika, Des yeux bleus tristes et un air doux, Véronika. A Berlin-Est, elle balayait les allées Lorsque je l’ai rencontrée. Je me suis approché d’elle, Véronika. J’ai trouvé qu’elle était belle, Véronika. Sous ses gants de laine usée, J’ai caressé De petits doigts froids Comme ce mur droit. Souviens-toi, John Kennedy, Une journée de juin l’a dit. Devant le mur hérissé de barbelés, Il s’est écrié : "Moi, je suis berlinois !" Quand ils parlent Humanité, je pense à toi Qui vivait de l’autre côté de ce mur-là, Et qui rêvait, un jour, d’aller respirer Le parfum de la Liberté. Elle avait des cheveux blonds fous, Véronika, Des yeux bleus tristes et un air doux, Véronika. A Berlin-Est, elle balayait les allées Elle a voulu s’évader. Aujourd’hui il ne reste rien de Véronika : Un peu de terre, une petite croix de bois. La rose rouge et l’oeillet sont fanés, Près de ce mur droit, De ce mur froid. [Voix off de John Kennedy] "...Berlin... And therefore as a free man, I take pride in the words : Ich bin ein Berliner." La rose rouge et l’oeillet sont fanés, Près de ce mur droit, De ce mur froid. "Je suis berlinois !" | ![]() * ![]() * ![]() * ![]() |
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