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  • : Ce blog réunit mes écrits depuis des années sur divers sujets : actualité, politique, fascisme, religion, sexe, amitié, sous forme de pamphlets, d' articles, de nouvelles et de poèmes. Il est mis à jour régulièrement. Bon voyage dans mon univers !
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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 01:02

 

Il y a 20 ans un des symboles du communisme tombait.

Pendant des années, beaucoup de par le monde ont combattu cet infâme système qui a fait depuis son origine, entre 150 et 200 millions de victimes, reléguant le nazisme à l’arrière-plan de l’horreur.

 

Mais en parlant actuellement du communisme, on peut dire en paraphrasant Bertolt Brecht, que le ventre est encore fécond où est tapie la bête immonde.

     

Pendant des années, nombreux étaient ceux qui, quand ils ne s’en lavaient pas les mains, jouaient les vierges outragées en vouant aux gémonies les « horribles Fâââchissstes » de l’extrême-droite qui osaient dénoncer les exactions et les génocides d’un système honni.
*
Après la chute, d’autres voix, de plus en plus, se sont fait entendre pour dénoncer et apporter plus de preuves et de témoignages des exactions communistes. Maintenant, tout le monde sait. Nous, nous étions les méchants fachos qui avions encore le tort d’avoir eu raison trop tôt. Non, ne vous excusez pas ! Nous avons l’habitude.

Mais ce système n’a hélas pas encore disparu. Et cela pour une bonne raison : son alter ego le capitalisme est encore debout.
*
Et comme à la fin du roman « La ferme des animaux » de George Orwell publié en 1945, les fermiers se réconcilient avec les cochons, le capitalisme et le communisme le sont depuis des années ; et l’actualité récente nous le démontre :

 

Le 22 octobre lors de sa visite à Pékin, Xavier Bertrand secrétaire général de l'UMP signait un protocole entre son parti et le Parti communiste chinois et déclarait : « Ce protocole veut dire une meilleure compréhension, une meilleure connaissance et beaucoup plus d’échanges entre le parti communiste au pouvoir en Chine et le parti de droite au pouvoir en France ».

« Il terminerait sa modeste allocution, dit-il, en soulignant une fois encore les sentiments d’amitié réciproque qui existent, et continueront d’exister, entre la Ferme des Animaux et les fermes voisines. Entre cochons et hommes il n’y a pas, et il n’y a pas de raison qu’il y ait, un conflit d’intérêt quelconque. Les luttes et les vicissitudes sont identiques. Le problème de la main-d’œuvre n’est-il pas partout le même ? »

« … il finit par dire : « Si vous avez affaire aux animaux inférieurs, nous c’est aux classes inférieures. » Ce bon mot mit la tablée en grande joie. Et de nouveau Mr. Pilkington congratula les cochons sur les basses rations, la longue durée du travail et le refus de dorloter les animaux de la Ferme. »

*
Extrait de « La ferme des animaux » de George Orwell

1982

des titres toujours d’actualité

 

1986

3 ans avant la chute du mur

Comme je l’ai déjà dit, accoler les mots
fascistes et visionnaires
relève du pléonasme

 

 

   

 Burinage du mur

 

La porte de Brandebourg :
quand l’espoir se réalise

*

Véronika
de
Jean-Pax Méfret

Année : 1980
Album : Vous allez me traiter de réac’
Thème : Berlin-Est
 
Elle avait des cheveux blonds fous, Véronika,
Des yeux bleus tristes et un air doux, Véronika.
A Berlin-Est, elle balayait les allées
Lorsque je l’ai rencontrée.


Je me suis approché d’elle, Véronika.
J’ai trouvé qu’elle était belle, Véronika.
Sous ses gants de laine usée,
J’ai caressé
De petits doigts froids
Comme ce mur droit.


Souviens-toi, John Kennedy,
Une journée de juin l’a dit.
Devant le mur hérissé de barbelés,
Il s’est écrié : "Moi, je suis berlinois !"


Quand ils parlent Humanité, je pense à toi
Qui vivait de l’autre côté de ce mur-là,
Et qui rêvait, un jour, d’aller respirer
Le parfum de la Liberté.


Elle avait des cheveux blonds fous, Véronika,
Des yeux bleus tristes et un air doux, Véronika.
A Berlin-Est, elle balayait les allées
Elle a voulu s’évader.


Aujourd’hui il ne reste rien de Véronika :
Un peu de terre, une petite croix de bois.
La rose rouge et l’oeillet sont fanés,
Près de ce mur droit,
De ce mur froid.


[Voix off de John Kennedy]
"...Berlin...
And therefore as a free man,
I take pride in the words :
Ich bin ein Berliner."



La rose rouge et l’oeillet sont fanés,
Près de ce mur droit,
De ce mur froid.
"Je suis berlinois !"


*

*

*

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