15 octobre 2013
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Il y a 169 ans naissait Friedrich Nietzsche. ci-dessous : dessin d' Olivier Carré pour la revue "éléments" |
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drôle d'expression pour exprimer par un langage imagé, par mots cachés, quelques « véricruautés » de ce monde, pour ne pas crier haut et fort, dénoncer l'immonde. Par pudeur, j'y ai quelquefois eu recours, pour éviter un langage par trop coloré, sorte de bouée de secours en ce qui concernait la sexualité. Il n'en est pas de même pour ce qui est de l'actualité. Pourquoi devrai-je m'embarrasser de langage fleuri, de métaphores même bien senties ? Pourquoi ? Pour ne par heurter certaines susceptibilités ? Dans l'urgence, il n'y a pas de place à l'imagé ; quand l'actualité est remplie de lâchetés, quand le non-dit est là pour tempérer. D'aucuns trouveront mes propos trop politiques d'autres les trouveront trop anti-religieux d'autres trop ceci, trop cela, trop, trop, trop, etc? toujours trop pour les frileux, Toujours trop quand il s'agit ici où là, d'appeler un chat, un chat. Mes mots essayent seulement d'être assez humains pour s'abaisser à l'oreille de certains, ceux qui préfèrent l'hypocrisie à la vérité non pas la mienne, mais celle des faits. De ces mots là qu'en importe la violence ; ce n'est pas faire offense, mais je n'ai pas envie de remplacer un oiseau crevé, par de paisibles écrits évoquant une âme qui s'en va voleter, remplacer une fleur fanée par la pollution par un symbole de beauté en train de se déshabiller. Offense à qui ? A celui qui ne veut pas prendre position ? A l'être humain qui ne sait plus qui il est ? ne veut se rendre compte de ce qu'il fait, dans un monde par lui dévasté ? Pourquoi dans mes écrits, prendrais-je des gants, pour accuser les abus de pouvoir la plupart du temps ? J'ai l'incompréhension du surhumain envers l'être humain, cet apprenti sorcier qui se complaît dans la médiocrité d'un monde qu'il a commencé à pourrir. Et ces êtres humains avec leur soif de pouvoir, se permettent de juger ceux qui comme moi mettent le doigt sur leurs petitesses, nous jetant la pierre comme aux chiens, car nous préférons le concept nietzschéen. Les mots exprimés sur du papier par d'autres milliers d'êtres humains simples créateurs, poètes, ou écrivains, ne remplaceront jamais assez tous ces cris par les pouvoirs étouffés ; ces cris poussés à travers toute la terre, de touts temps par les minorités. |