J'habite en France. Enfin, plus précisément, le trou du cul de la France : Toulon.
Comme une vieille prostituée ramollie, la ville présente aux yeux des primo-arrivants et des touristes en provenance de Marseille, à l'entrée de son postérieur, deux excroissances hémorroïdaires en forme de bâtiments : la résidence Pontcarral. | ![]() |
A l'instar de Sarkozy qui n'était pas foutu de faire la différence entre chiites et sunnites, monsieur Falco lui, a confondu musulmans et islamistes, laissant à ces derniers ( en bon bourgeois de Calais ) les clés de la résidence Pontcarral. Car au fil des années à Toulon, les intérêts politico-mafieux ont fait place aux intérêts politico-religieux. | ![]() |
Les conséquences du printemps des pays arabes qui a vu la confiscation des espoirs de liberté des peuples maghrébins par les frères musulmans, ont fait florès à Toulon. Dans la |
Car l'islamisme, faut-il le rappeler, est une dérive politique de l'islam. Comme l'écrivait Alaa Al-Aswani dans sa critique de l'islamisme : "L’islam dans toute sa grandeur avait poussé les musulmans à faire connaître au monde l’humanité, la civilisation, l’art et la science. Mais la tartuferie nous a menés à toute cette ignominie et à cette misère dans laquelle nous vivons." A Pontcarral, nous sommes en plein dans cette dérive. |
Les coursives sont pourries, les ascenseurs toujours en panne au grand désarroi des occupants dont les 2/3 sont locataires. La plupart des propriétaires n'en n'a rien à faire car ils n'y habitent pas. La résidence en question, gérée par un Syndic incapable et un conseil syndical fantôme, aurait bien besoin d'être entretenue et développée. Il y aurait assez de place pour créer une garderie, un foyer pour les résidents et une salle de sport. Mais non; ces gens foutre qui "dirigent" la "résidence" préfèrent la laisser en l'état de crasse et de dégradation, car ils y trouvent leur compte au détriment des habitants. | |
L'expression courante dans la marine "peinture sur merde, égale propreté", prendrait tout son sens pour la copropriété, car certains se sont mis en tête de repeindre les bâtiments qui tombent en décrépitude ; ça pue tellement le pourcentage sur travaux que s'en est honteux. Cela aussi pour faire plaisir à la mairie qui veut que les abords de la ville soient agréables et faire oublier l'usine de retraitement de déchets. |
L'argent du contrat de ville qui concernait Pontcarral a été détourné, et il faudrait maquiller comme une cagole, la résidence aux frais des locataires et copropriétaires ? Comme s'il n'y avait pas plus important. On rêve. | ![]() |
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Plus fort encore, en matière de "sécurité", des comiques haineux n'ont rien trouvé de mieux que de couper les arbres pour que la vue soit dégagée et que les Kaïra du coin ne se mettent plus à l'ombre. Il est vrai qu'il y a moins de racaille au mètre carré dans le Sahara que dans n'importe quelle province française. | |
Certains pensent sans doute que l'absence d'arbres y serait peut-être pour quelque chose ! ? C'est affligeant de connerie. Personnellement, je n'ai pas envie de voir des provinces françaises se retrouver dans la même situation que le nord du Mali. |
La superficie de la résidence Pontcarral s'est réduite au fil des années comme une peau de chagrin et s'est ghettoïsée pour la plus grande satisfaction de certains islamistes pour qui la stagnation est nécessaire. |
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Résultat, à 50 m à vol d'oiseau du ghetto, le mètre carré de l'immobilier est multiplié par 4. Le problème est que beaucoup n'ont pas les moyens de quitter un endroit de ce genre pour quelque chose de plus "civilisé". Un traitement pourrait permettre de soulager cette thrombose hémorroïdaire, mais comme nous en sommes à un stade très avancé, il faudrait envisager une intervention chirurgicale certes douloureuse mais sous anesthésie locale, qui provoquerait un soulagement très rapide. Mais le problème est que Toulon est elle même trop malade. |
Dans une pathétique autosatisfaction, relayée par la propagande municipale payée par les contribuables, le ravi de la crèche qui nous sert de maire est heureux de l'état de sa ville. Passons sur le fait que son groupe d'élus passent leur temps en représentation et visitons un peu cette "ville" sinistrée. Avant, la mairie se maintenait avec la marine nationale, la mafia et le troisième âge. à présent, ce sont les communautés, et le sport qui sont le fond de commerce électoral de Falco : du fric et des jeux. | ![]() |
Un des rares côtés positifs à Toulon est son tissu associatif assez fort, soutenu par quelques élus qui font leur possible pour que Toulon garde un visage humain et ne tombe pas plus bas dans la paupérisation. |
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Que Falco arrête sa grotesque et sempiternelle campagne de pseudo-reprise de la ville. Toulon est une ville de merde dont voici les autres visages : |
5ème ville la plus polluée de France, des commerces qui crèvent, des halles municipales laissées à l'abandon, des embouteillages en journée, des embouteillages le soir, une ambiance de ville morte la nuit, un tunnel qui n'en fini pas de ... "bientôt finir" ( à ce jour 20 ans de travaux ). | ![]() |
Beaucoup de cinémas ont fermé : le "FEMINA" fermé depuis ... 20 ans ( détruit depuis peu pour construire des logements ), le "RAIMU" fermé depuis 6 ans, et le cinéma "ARIEL" fermé depuis 2 ans. |
![]() | Pour couronner le tout, l'extension et la prolongation de la zone franche par la mairie, incapable d'offrir une autre politique aux habitants que celle de la fuite en avant. |
Et le tramway non ? Malgré que le projet soit reconnu d'utilité publique en 2000 et approuvé par 72 % de la population, Falco suspend les travaux en 2006. Et, s'étant levé du pied gauche un jour de 2008, abandonne le projet comme qui rigole, sous prétexte que : « J'exclus le tramway parce qu'aujourd'hui d'autres technologies répondent mieux à la topographie de Toulon ». Ah oui ? Aujourd'hui, 22 ans après la fameuse reconnaissance d'utilité publique, toujours rien. Et qu'en sera-t-il alors des technologies dans les vingt futures années ?
Et les toulonnais attendent encore après Falco ? ... ... il serait temps que celui-ci soit reconnu d'inutilité publique. |
* Toulon. L'envers du décor. * |