Les Nupestes sont de grandes gueules et des petits bras. Après avoir dit au ministre Olivier Dussopt qu’il était ministre du fait de sa félonie, Aurélien Saintoul le traite d’imposteur et d’assassin.

Bon ; oui hein, pourquoi pas ? ! Ce n’est pas nouveau ; à l’image de tous les collabos qui se sont relayés dans le sillage de Macron depuis son arrivée au pouvoir, responsables des mutilations des gilets jaunes aux victimes du confinement sanitaire arbitraire en passant par les assassinats journaliers, oui, ce genre de qualificatifs à ce stade ce ne sont pas des insultes, ce n’est que constatations. Et on ne s’excuse pas pour une constatation ... sauf quand on est un excrément de LFI qui joue aux durs.

Car voilà. Dans cette société de médiocres et de lâches, ou les mots ne veulent plus rien dire, où on les balance à tort et à travers, des petites frappes fussent-elles députés ne dérogent pas à la règle. Et comme une racaille de banlieue pleure devant un juge, comme dans les religions monothéistes il suffit de se repentir de ses péchés pour être absous – en attendant la prochaine saloperie –, comme un télévangéliste se fait prendre en compagnie d’une prostituée, et que, juré craché c’est « la première et la dernière fois » qu’il trompe sa femme (vraiment un manque de pot) et qui en appelle ses fidèles à la clémence, comme tous ces hypocrites, le citoyen lambda passe son temps à s’excuser d’avoir été un con pour avoir voté (ça, c’est un pléonasme) pour des cons, et celui-ci ne s’en rend même pas compte.

Il y a une telle banalité des excuses que celles-ci ne veulent plus rien dire.

Ce monde est un vaste foutoir où une grande partie des habitants passent leur temps à faire des conneries et à s’excuser.

Pas nous.

Comme le disait un Kamarade :

« Nous ne sommes pas de ce monde ; nous sommes dans ce monde ».