La France a une dette de 3 000 milliards, des problèmes de chômage, de pauvreté, de précarité d’emploi, des problèmes dans l’éducation, des artisans qui font faillite, des licenciements dans les grandes entreprises. Les services publics comme la santé, l’énergie, la police, sont à terre ; une immigration galopante, une justice absente. Bref, un pays exsangue.

Pas grave ; le gouvernement pour détourner l’attention de tout ça, ne trouve pas mieux que d’agiter, comme une muleta, une réforme des retraites pourrie, qui est censée ne rapporter au pays qu’à peine 18 milliards … en 2030.

Petites mentalités. Exactement la même démagogie que le petit gaucho de base, jaloux du riche, qui gueule contre la suppression de l’I.S.F. qui ne rapportait au pays que 5 milliards, mais ferme les yeux sur les 80 milliards qui dorment dans les paradis fiscaux.

Les syndicats eux, reçoivent des millions en subventions publiques, hors cotisations, ainsi que des financements occultes du patronat, qui permettent selon la formule consacrée, de … « fluidifier les relations sociales ». Que de belles formules pour parler de pots de vin. La même démarche qui fait que certaines mairies achètent « la paix sociale ».

Le pays traverse une crise intellectuelle et morale, est pris d’un mal-être général qui mène aux suicides, et à la résignation. Résignation, oui. Car les français, au lieu de « renverser la table », ne trouvent pas mieux que de manifester. Cela leur donne l’impression de bouger, d’être encore vivants. Zombifiés pendant que leurs « élus » passent leur temps à l’assemblée à s’invectiver, à jouer à « qui a la plus grosse », à savoir qui va voter avec qui, à « dé-bla-bla-térer » pendant des jours et des jours pendant que le pays est en train de crever.

Et ça marche ; le bon peuple de veaux-tants regarde, comme hypnotisé, ce torchon rouge avec incrédulité (ben oui hein, ils sont loin d’être des taureaux), agité par un gouvernement qui fait le jeu de la grasse Europe, à qui la France va verser en contribution, d’après le projet de loi de finances, 24 586 millions d'euros au budget de l’Union Européenne pour 2023. L’U.E. au passage, qui a déjà depuis 2022 versé 50 milliards dans le puits sans fond d’une l’Ukraine corrompue, dont 6 milliards d’euros pour ce qui est de la part de la France.

Et syndicats, partis et gouvernement jouent entre eux à je te tiens tu me tiens par la barbichette pendant que le citoyen lambda, pour la énième fois cocufié par la démo-crassie bat le pavé et rentre chez lui regarder Hanouna.

C’est pas beau ça ? !