19 décembre 2006
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Ton corps se soulève,
et tu fermes les yeux.
Impression de légèreté.
Ton esprit s’envole dans l’Ether,
embrase le paysage,
tourbillonne comme une feuille au vent.
Ton corps roule comme la grève
sous la poussée des vagues,
comme les herbes qui se plient
sous la morsure du vent.
Ton corps monte et descend
le long de la colonne gonflée de plaisir;
et tu rouvres les yeux,
rejettes en arrière l’abondant flot
des blés d’or de ta chevelure.
Telle des serres,
tes doigts se referment sur la peau aimée;
tu mordilles le rouge coucher de soleil
de tes lèvres qui se crispent.
Et tu t’abandonnes,
aussi vaincue que triomphante,
sur ce corps qui n’a fait qu’un avec le tien.