17 décembre 2006
7
17
/12
/décembre
/2006
15:42
Il y a des instants et des personnes parfois, qui valent la peine ... qu'on les vive. Mareva était de celles-ci. Je l'avais rencontrée depuis quelques mois, mais nous n'avions pas eu jusque là, l'occasion de nous voir souvent. Nous avions malgré tout, remarqué que nous avions beaucoup de points communs dans la vie, jusque sur des choses les plus anodines. Mais aussi, au fil de nos conversations, j'avais retrouvé une petite soeur dans le désespoir de l' âme, paradoxalement partagée entre l'amour de la vie - cette vie qui avait sacrifié quelques-uns d'entre-nous à la solitude de l' âme - et l'espoir de la mort. Elle était belle. Pas seulement de la beauté physique qui accrochait les regards d'admiration des hommes et des femmes envers elle, au premier abord, mais belle ... à l'intérieur d'elle-même. Merveilleusement belle de simplicité, de pudeur, et d'amour pour les autres. Un jour, elle m'avait dit, comme cela, simplement, en brisant un moment de silence qui s'était installé au cours d'une conversation : " Tu es gentil ", au moment où je pensais la même chose envers elle. Ces simples mots, la façon dont elle les avait prononcés, m'avaient profondément ému. Elle était de ces rares filles pour lesquelles j'avais une profonde amitié. J'aurais pu compter celles-ci sur les doigts de la main. |