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  • : Ce blog réunit mes écrits depuis des années sur divers sujets : actualité, politique, fascisme, religion, sexe, amitié, sous forme de pamphlets, d' articles, de nouvelles et de poèmes. Il est mis à jour régulièrement. Bon voyage dans mon univers !
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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 00:17

Le Conseil de Prud’hommes de Boulogne du 19 novembre 2010, a validé des licenciements prononcés pour dénigrement d’un supérieur sur Facebook.

Que l’on ait des problèmes avec certains chefs, je le comprends parfaitement. J’ai le cas dans l’entreprise où je travaille, et le fait de dire que je comprends la situation relève d’un doux euphémisme.

Il y a quelques années, des tracts courageusement anonymes circulaient alors sur un chef de service aux comportements peu scrupuleux. Devant l’inertie et la suffisance de la direction je me résolus à faire un texte, qu’évidemment je signais. Certains me remercièrent, genre : « c’est bien ; ça fait des années que l’on attend ça ! ». Sur le moment, cela fait plaisir d’être soutenu. Mais en réfléchissant, c’est bien joli, mais pourquoi personne ne se plaignait ouvertement avant ?

Si sur 1200 employés, ne serait-ce que la moitié se rebellait ouvertement, je vois mal comment la direction justifierait le fait de virer 600 personnes.

Car devant l’engouement suscité par mon pamphlet, les sanctions tombaient le jour même et, comme dans la fable, la direction cria haro sur le baudet que j’étais devenu, et l’écrit que j’avais fait paraître à l’époque ( il y a de cela près de 7 ans ) me pose encore des problèmes à ce jour.

   961notre-entreprise

Néanmoins si c’était à refaire, je le referais tel quel, persistant et signant tel le scorpion de l’histoire, car il est dans ma nature de ne rien lâcher. Oui, je le concède, c’est parfois fatiguant ! 

On peut discourir, plaisanter, se moquer ou même insulter quelqu’un, mais dans le cas de « l’affaire FACEBOOK » ce n’est plus pareil. Ce n’est même pas sur la forme, propos publics ou privés, on s’en fout ; là, c’est sur le fond. Car le fait que : 

« (…) l’objectif est de rassembler des salariés de la société autour d’un « rite » consistant à tourner en ridicule une supérieure hiérarchique (la DRH) nommément désignée, toute la journée et sans qu’elle s’en rende compte et lui rendre la vie impossible pendant plusieurs mois. (…) »

… dans ce cas, cela s’apparente à du harcèlement, envers une supérieure hiérarchique. Qu’importe ce qu’elle ait fait, c’est peut-être une garce de première je n’en sais rien. Tout ce que je vois, c’est que ce n’est une fois de plus, pas frontal. Je le vis personnellement de la part de ma hiérarchie, mais pour contrer celle-ci, je ne vais pas m’abaisser à ces mêmes petitesses.

Car on retombe alors dans les travers franchouillards, où prévaut la même mentalité mesquine qui pousse à la délation et aux coups bas ceux qui jalousent leurs collègues, les médiocres insatisfaits de leur vie, les petits envieux du voisin, qui vous transforment une libération en épuration après avoir dénoncé en catimini leurs semblables pendant des années.

   cpe 11

La peur, la concupiscence ou la servilité sont depuis des lustres les tares de nos sociétés malades.

C’est paradoxalement plus respectueux de l’humain que d’avoir assez de hauteur, voire parfois du mépris, envers certains. Pour combattre les médiocres, il faut les mépriser ouvertement … ou les éliminer.

*

C’était ma « minute nécessaire ». Merci de votre attention.

*

Ben ; ça commence bien, l’année ! …

*

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