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  • : AMERZONE
  • : Ce blog réunit mes écrits depuis des années sur divers sujets : actualité, politique, fascisme, religion, sexe, amitié, sous forme de pamphlets, d' articles, de nouvelles et de poèmes. Il est mis à jour régulièrement. Bon voyage dans mon univers !
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20 décembre 2006 3 20 /12 /décembre /2006 03:41
  
C’est un recueil de textes, poèmes, nouvelles, pensées, et articles, de fin des années 1980 au début des années 2000.
 
 " ... Je ne suis pas maladroit, je suis fort, je ne suis pas fort, je suis passionné. Il y a en moi une passion que vous ne tuerez qu'en me tuant, et vous ne m'avez pas encore tué. Je compte avancer encore dans la vie à grands coups de maladresses. "
 
Pierre DRIEU LA ROCHELLE
( L'homme à cheval )
  
 
Nos amis les plus chers ont disparu;
un à un, ils succombèrent à l'approche de l'heure impérieuse.
Au banquet de la vie nous nous régalâmes du même vin,
une ou deux fois nous bûmes à la ronde; puis ils s'endormirent avant nous.
 
Omar KHAYYAM
 
 
Les deux nouvelles
"Amitié" et "Le vieil européen"
sont spécialement dédiées
à
FREDERIC SCUVEE
qui s'est endormi avant nous,
et à
JEAN-PIERRE GROULT
dit " ODIN ".
 
 
( suite à la lecture du VIEIL EUROPEEN )
 
Pas d’exercices de style et pas d’alexandrins pour te dire une joie ?
Comment ? Ce que je viens de lire m’inspire de la joie ?!
Oui. Une joie violente et presque douloureuse.
Pudique, étranglée, dissimulée; presque comme un adultère.
 
Comme si, à l’enterrement d’une personne aimée, je me réjouissais de découvrir quelqu’un qui, habillé de rouge, pleure des larmes sincères.
LACRIMA ULTIMA.
 
Joie de découvrir un bastion de conscience - même si leurs idées, leurs vouloirs, leurs peurs et leurs espoirs ne peuvent jamais synchroniser en tout deux êtres, je crois que trouver en l’autre une aptitude à ce que je nomme l’humanité, ouvre en grand les frontières du possible.
 
Joie de marcher en terrain découvert.
De déposer un temps les armes.
Et de livrer son cœur nu sans crainte de faux-semblants.
Car au-delà de la révolte et de la dénonciation, j’ai une formidable envie d’exister.
Pourquoi aurions-nous tort ? A cause de notre minorité ?
Pourquoi devrions nous nous taire sous peine d’être taxés de fous ?
Pourquoi cantonne-t’on notre vie sur une limite de tolérance ?
Une survie - offensive !
 
Aussi, quand mon âme voletant au gré des humains insensés, quand il est donné à mon âme d’approcher le parfum d’une âme similaire en justice ( si tant est que l’osmose soit possible ), c’est la joie qui m’emplit.
Une joie - reconnaissance.
Une joie - soulagement ...
 
Car tout n’est pas perdu s’il en reste encore un.
Et s’il n’en reste qu’un ...
 
                        Valérie A-D.
 
 

 

 

 

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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 16:11
  
Le gros chinook 47 en métal
est retombé dans une gerbe de flammes.
La fumée qui montait au ciel
emportait quarante-six âmes avec elle.
 
Les âmes de quarante-six amoureux de pureté,
au-delà des frontières et des idées,
unis par la même passion et le même idéal
que ni le sexe ni l'âge ne détaille.
 
Francis, Marie-Paule, Richard, Alvin et Laurence,
Nicolas, Pierre, Andrew, Robert et Hans,
avec les autres, leur dernier saut, ils l'ont fait vers le ciel,
vers le soleil qui luisait comme un appel.
 
Et TOULON et MANNHEIM ont saigné.
TOULON et MANNHEIM ont pleuré;
soeurs jumelles dans la joie et l'amitié,
plus que jamais renforcées dans l'adversité.
 
Le soleil qui brillait ce jour-là sur MANNHEIM,
s'est, un temps, arrêté de luire dans les coeurs,
laissant désormais la place à une petite flamme,
celle du souvenir, dans la mémoire des deux soeurs.
 
Là-haut, certains anges sont envieux
de quarante-six d'entre-eux
qui évoluent de nuages en nuages en inventant des figures irréelles,
et qui ont des voiles de soie à la place des ailes.
 
Et quand les paras de MANNHEIM et de TOULON
en embrassant le vent, s'élancent du ventre d'un avion,
ils entendent à leurs oreilles un chant de joie qui les accompagne;
c'est les rires de leurs anciens camarades.
 
 
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 16:09
  
Les mains se cherchent, se serrent avec ardeur,
effleurant la peau dédentellée
de voiles de soie et de pudeur,
plongeant dans leurs féminités aux saveurs boisées.
 
Les cheveux ondulent sur les visages sereins,
sur la peau soyeuse des cuisses entrecroisées
qui se dénouent, se touchent aux entrecuisses rosées,
se frottent en remontant en de légers va-et-vient.
 
Leurs langues titillent leurs lèvres enflammées, avec passion,
fouillant chaleureusement la profondeur de leurs intimités,
s'égarant sur les parties du corps délaissées
par l'égoïsme des hommes de peu de respect et d'imagination.
 
Elles parcouraient toutes deux pareillement
leurs plaines et leurs monts, en se chevauchant;
les deux corps s'arc-boutant au sommet du plaisir,
retombant voluptueusement en un concert de soupirs.
 
Après ce corps à corps aux images harmonieuses,
comme dans un miroir, presque identiques,
qui refléterait leurs deux corps élastiques,
elles se délaissent un instant, le souffle court, tout heureuses.
 
Et la nuit qui commence à s'enfuir
surprend au bord du jour à dormir,
l'une brune, l'autre blonde, bouclées,
deux vénus amoureusement enlacées.
 
 
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 16:06
 
Rai de lumière sur le parquet
craché par la baie vitrée.
Au fond de la pièce aux lumières tamisées
une partie de billard se disputait.
 
Gilbert attendait, les yeux fixés sur le tapis;
il écoutait le chant de l'ivoire
qui montait vers la fumée des cigares
qui stagnait, dense et grise, comme sa vie.
 
Ses pensées n'étaient plus là;
depuis le début de la soirée,
elles s'étaient envolées vers Sandra
dans le souvenir d'une chambre dévastée.
 
Il avait l'impression qu'il y avait une éternité
qu'il avait quitté cette chambre parfumée,
où sa compagne gisait comme un pantin
qu'il aurait désarticulé de ses mains.
 
A présent, il était devant ce tapis vert
où s'entrecroisaient les boules multicolores
dont le claquement sec et clair
était le seul bruit qui déchirait le décor.
 
Sandra; encore une partie de perdue;
pour lui, c'était sa dernière bévue.
Jamais il n'aurait du l'obliger à rester.
Au loin, la sirène de police s'amplifiait ...
 
 
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 16:04
  
Aujourd'hui où les cons
prennent les fachos pour des nazillons;
aujourd'hui où les débiles
prennent les juifs pour des victimes,
ils sont descendus mes camarades,
dans la rue, par bravade.
Car ils en ont marre de voir en cet état
les israélites faire la loi.
Combien de temps ceux-ci vont encore donner des leçons
à notre peuple et à notre nation ?
Eux qui parlent de "crimes contre l’humanité",
et qui assassinent par avortement légalisé.
Le vieil adage "malheur aux vaincus"
en notre époque n'est pas révolu.
Seuls les vainqueurs écrivent l'histoire,
et de notre Europe, violent la mémoire.
Fallait leur dire Jupiter,
qu'au Liban c'est eux qui ont cherché la guerre.
Que c'est eux qui massacrent les palestiniens
femmes et enfants, comme des chiens.
A ceux qui parlent de "crimes contre l’humanité",
réveillez en leurs mémoires camarades
le souvenir de François DUPRAT assassiné
par les tueurs du mossad.
Que veut dire "crimes contre l’humanité",
quand, malgré les massacres de l'inquisition,
la chrétienté a droit de cité‚
grâce à l'oubli des générations ?
Et le massacre des milliers d'indiens d'Amérique, prescription ?
Et le massacre des millions de Cambodgiens, prescription ?
Sur ces millions de victimes, l'Amérique et la Russie
ont bâti, par prescription, leurs démo-crassies.
Alors pour que notre Europe vive dans la paix,
pourquoi rechercher les vieux démons pour la diviser ?
Et pour qu'elle devienne une forte et belle nation,
pourquoi n'y aurait-il pas prescription ?
 
 
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 16:02
 
 
« NOUS RAPPELONS AUX VISITEURS
    QUE LE CIMETIERE FERME A 19 H »
 
En ces temps non révolus
où le droit de penser est exclu,
depuis toujours la religion
exerce encore son oppression.
 
Oubli des inquisitions passées
des Celtes, des Incas et des Indiens;
retour du regard vers les morts-de-faim,
nouvelles masses de futurs embrigadés.
 
La fierté de l'homme depuis des siècles
a été passée à la moulinette,
brisée par la morale
des corbeaux en soutanes.
 
" Cachez donc ces seins,
au nom de tous les saints ";
espoirs de nouvelles inquisitions,
pour crever dans l'oeuf, la révolution.
 
Ils sont revenus au temple les marchands;
venez, entrez dans le grand marché,
venez vous faire enterrer, entasser,
vous faire prendre vos derniers francs.
  
Et comme se dresse une centrale,
s'allonge le cimetière central;
nouvelle prison des corps,
nouveau changement de décor.
 
Supermarché du souvenir
troublé par les fêtes et les rires
des nuits d'orgies sataniques,
des messes noires de bourgeois fanatiques.
 
Alors pour éviter les furtifs voleurs
d'ossements et de pots de fleurs,
amis, faites-vous incinérer ...
car c'est dans nos coeurs que vous vivez.
 
« LE CIMETIERE EST FERME AUX HUMAINS
   DE 19 h 00 A 8 h 00 DU MATIN.
   IL EST FORMELLEMENT INTERDIT DE CRACHER,
   DE RENTRER LES CHIENS ET DE FUMER.
   IL FAUT RESPECTER LE SILENCE
   DE CEUX QUI MAINTENANT S'EN BALANCENT. »
 
 
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 15:58
  
Sur la moquette une tasse de thé,
posée là, près du lit défait.
Quelques soupirs;
et dans ton regard,
je peux déjà lire
l'instant du départ.
Un dernier baiser
à travers le couloir
furtivement lancé
par une étoile filante
me donne encore pour un soir
le signal d'une nuit d'attente.
 
 
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 15:55
 
Les enfants jouaient dans le terrain vague.
Là où la réalité fait place au rêve, ils étaient les indiens des montagnes rocheuses et les Robin des bois des forêts de Sherwood ...
 
Il les regardait de la fenêtre du seizième étage de son immeuble.
Peu à peu, les bruits de la cité s’estompèrent, et seul le saxophone continuait à égrener ses notes d'amertume dans le silence de la nuit.
La musique emplissait la pièce, et déversait son flot d'émotions par l'ouverture de la baie vitrée.
 
Le disque continua à tourner en butée longtemps après qu'il eut enjambé le balcon ...
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 15:53
 
Femmes je vous aime
vivantes et pleines;
pleines de cette vitalité que vous portez en vous,
de la jeunesse des fleuves de vos corps
se changeant en torrents,
dans le compartiment d'un train
ou dans un sentier forestier.
Naviguant entre vos seins et vos cuisses
plongeant dans vos bouches,
- bouffées de sensations bucoliques -
m'enivrant de vos caresses
sensuelles et impudiques,
oubliant dans les jeux de l'amour
votre réserve affichée le jour.
A vous toutes femmes aimées
espagnoles, asiatiques,
réunionnaises, kabyles ou françaises,
de confessions catholiques ou païennes,
juives ou musulmanes;
à vous que j'ai eu pour compagnes
pour deux nuits, trois mois ou un an,
aimées d'amour,
ou aimées d'amitié,
rarement simplement désirées.
Que vous ayez été femmes de caractère
en jean-basket genre garçonnes
ou lycéennes en tailleur et talons hauts,
aux sentiments volcaniques,
je vous ai aimées.
De la cuisine à la salle de bains
en passant par l'incontournable chambre à coucher;
dans de profonds canapés
ou sur des chaises de bureau,
avec mon corps et mon esprit
je vous aime ...
A vous petites bourgeoises maniérées
ou baba-cool déjantées,
à l'extérieur débordantes de vie,
transformées en petites filles au lit.
Vous aux lignes harmonieuses
des formes rebondies de vos corps
et vous, minces comme des lianes;
à toi, vendeuse de soutiens-gorge
à la gorge désenchantée,
à toi prof new-look
en minijupe et bas résilles,
à toi la petite " Curiste "
à qui je prêtais un semblant de coeur,
alors que c'était ton coeur qui faisait semblant.
A vous, blondes incendiaires
parfois réservées, genre dentellières;
à vous brunes piquantes
aux yeux profonds comme des puits
où scintilleraient les étoiles de la nuit.
A vous toutes que je retrouve en ma mémoire
pour vous coucher, avec tendresse,
une dernière fois sur le papier.
A vous toutes, à votre douceur,
votre gentillesse, votre simplicité,
même à vos colères ou vos lâchetés parfois;
aux saveurs boisées de vos corps adulés,
dans des positions classiques où kama-sutriennes.
A celles à qui j'ai offert mille soleils
et des pluies d'étoiles,
muses de toujours, je porterai en mon âme
le souvenir de vos corps,
de vos souffles, de vos cris,
et bien après ma mort,
femmes, je vous aimerait encore ...
 
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 15:51
 
Tu voyages dans ma vie, dans mes jours de pluie; meurtrie d'amours brisés, meurtrie de ceux à venir. Car un jour tu as pris pour de la passion ce qui n'était que des sensations. Il est vrai pourtant que tu as l'air de savoir aimer, mais cela ne sert à rien de sombrer ... personne n'en vaut la peine.
Tu voyages parmi tes espoirs; tu aimes par habitude plus que par certitude. Et je te vois vivre; si l'on peu appeler ça vivre. Quelques sentiments lacèrent mes pensées, mais, qui pourrais-je encore aimer après toutes ces femmes et filles passées ... T'as pas le moral petite ? Ben moi non plus tu sais. Mais si je t’entraînais dans mon spleen, tu verrais que tu en fais partie; alors, à quoi bon ...
En attendant, ton amitié traverse ma solitude; mais je ne voudrais surtout pas devenir une habitude.
 
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 15:49
 
Ma muse Mélusine
m'amuse et m'use;
en m'attisant ma tige,
Mélusine en fait un pic, un cap,
une pininsule. Quoi ?
Oh ! je m'égare ... gare !
Gare aux sentiments, gare aux sensations
bucoliques et buccales;
il me faut retrouver ma voie et ma voix ...
celle de Mélusine en ce moment
étant étouffée à s'activer en ce pieu sur mon épieu.
De mon côté, enfin, de l'autre côté plutôt,
plongeant ma bouche et ma langue dans sa chair rose,
elle se cambre et gémit et,
tandis que je laboure son intimité,
elle me fait ... exploser.
 
 
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 15:46
Dans la rosée du matin
naquit un éphémère,
au moment ou une primevère
ouvrait sa corolle de satin.
 
Il savait que sa vie serait de courte durée;
aussi, avant de partir, il promit à la fleur,
qu'il reviendrait au bout de quelques heures,
pour lui raconter ce qu'il avait survolé.
 
A travers la campagne, son périple commença;
en survolant les champs et les bois,
partout dans la nature, la gaieté jaillissait;
tout était harmonie, sérénité, beauté.
 
Il arriva en vue d'une maison et y entra.
Là, des humains étaient réunis pour manger.
Ils avaient l'air gais et heureux;
au bout de la table, trônait un écran lumineux.
 
L'insecte s'approcha de l'écran et vit avec stupeur
d'autres humains se battre et s'entre-tuer
tandis que les autres continuaient de plaisanter.
Il en fut contrarié, et reprit sa route, songeur.
 
Il entra dans la ville avec entrain,
et s'engouffra dans un musée;
mais dans la salle d'art contemporain,
il fut pris d'une violente nausée.
 
Voici que précipitamment il en ressort
et malgré la pollution, reprend non sans effort,
sa progression vers une maison toute colorée;
c'était le magasin d'une fleuriste renommée.
 
Il se posa sur un seau où des fleurs papotaient;
elles lui apprirent qu'elles étaient des voyageuses en transit,
attendant de se faire acheter par des humains passionnés.
Mais le jour tombait, et il lui fallut repartir vite.
 
De ses dernières forces il revint vers la primevère,
et lui conta sa journée, sans rimes ni vers,
en évitant de parler trop des humains et de leurs moeurs,
mais en lui précisant toutefois qu'ils aimaient les fleurs.
 
Ensuite, il se lova sur ses pétales satinées
et il mourut heureux, l' âme en paix,
car le monde ne lui convenant guère,
il fut content de n'avoir été qu'un éphémère.
 
 
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