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  • : AMERZONE
  • : Ce blog réunit mes écrits depuis des années sur divers sujets : actualité, politique, fascisme, religion, sexe, amitié, sous forme de pamphlets, d' articles, de nouvelles et de poèmes. Il est mis à jour régulièrement. Bon voyage dans mon univers !
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25 décembre 2006 1 25 /12 /décembre /2006 16:52

( Originale )

Chanson pour l'Auvergnat
Georges Brassens

( Retouchée )

"Chanson pour le Corrézien"
Gilles Pilard
 
Elle est à toi cette chanson
Toi l'Auvergnat qui sans façon
M'as donné quatre bouts de bois
Quand dans ma vie il faisait froid
Toi qui m'as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
M'avaient fermé la porte au nez
Ce n'était rien qu'un feu de bois
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièr' d'un feu de joie

Toi l'Auvergnat quand tu mourras
Quand le croqu'mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel
Au père éternel

Elle est à toi cette chanson
Toi l'hôtesse qui sans façon
M'as donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim
Toi qui m'ouvris ta huche quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
S'amusaient à me voir jeûner
Ce n'était rien qu'un peu de pain
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièr' d'un grand festin

Toi l'hôtesse quand tu mourras
Quand le croqu'mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel
Au père éternel

Elle est à toi cette chanson
Toi l'étranger qui sans façon
D'un air malheureux m'as souri
Lorsque les gendarmes m'ont pris
Toi qui n'as pas applaudi quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
Riaient de me voir emmener
Ce n'était rien qu'un peu de miel
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièr' d'un grand soleil

Toi l'étranger quand tu mourras
Quand le croqu'mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel
Au père éternel
 
 
Elle est à toi cette chanson,
Toi le grand con qui sans façons
De mon pays bafoues les lois
Sous l’allure d’un chef d’état.
Toi qui m’ bouffais mes impôts quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
T’avaient élu par lâcheté ;
Ce n'était rien que des légumes
Mais pour trois mille balles par jour
Les contribuables y ont laissé des plumes
Alors que toi tu courres toujours.

Toi le grand con quand tu crèveras
Quand le croqu'mort t'emportera
Qu'il te jettes alors dans la Seine
Oh ! pitre éternel.

Elle est à toi cette chanson
Toi l' politique qui sans façon
As volé au peuple quatre bouts de pain
Quand les pauvres crevaient de faim.
Toi qui piochais dans ma paye quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
S'amusaient à te voir voyager.
Ce n'était rien qu'un peu de pain
Mais il manquait aux pauvres alors
Et il fallu qu’un artiste encore
Crée les restos du cœur, enfin.

Toi l'politique quand tu crèveras
Quand le croqu'mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers rues
Oh ! ver éternel.

Elle est à toi cette chanson
Toi l'étranger qui sans façon 
A cru qu’en France tout est acquis
Déçu quand les gendarmes t'ont pris.
Toi qui n'as pas applaudi quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens non menottés
Riaient de te voir « charterisé ».
Ce n'était rien qu'un petit airbus
Mais pour les passagers dommage,
Toi tu n’étais qu’un petit plus 
A la manièr' d'un surplus d’bagage

Toi l'étranger quand tu mourras
Quand la misère t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel 
A ton pitre éternel.
 

 

 

( Originale )

La mauvaise réputation
Paroles: Georges Brassens
Musique : Georges Brassens

( Retouchée )

La mauvaise réputation
Paroles : Gilles Pilard
Musique: Georges Brassens
e
Au village, sans prétention,
J'ai mauvaise réputation.
Qu'je m'démène ou qu'je reste coi
Je pass' pour un je-ne-sais-quoi!
Je ne fait pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde médit de moi,
Sauf les muets, ça va de soi.

Le jour du Quatorze Juillet
Je reste dans mon lit douillet.
La musique qui marche au pas,
Cela ne me regarde pas.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En n'écoutant pas le clairon qui sonne.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde me montre du doigt
Sauf les manchots, ça va de soi.

Quand j'croise un voleur malchanceux,
Poursuivi par un cul-terreux;
J'lance la patte et pourquoi le taire,
Le cul-terreux s'retrouv' par terre
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En laissant courir les voleurs de pommes.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde se rue sur moi,
Sauf les culs-de-jatte, ça va de soi.

Pas besoin d'être Jérémie,
Pour d'viner l'sort qui m'est promis,
S'ils trouv'nt une corde à leur goût,
Ils me la passeront au cou,
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En suivant les ch'mins qui n'mènent pas à Rome,
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout l'mond' viendra me voir pendu,
Sauf les aveugles, bien entendu.

e
Dans ma vie sociale, sans prétention,
J'ai mauvaise réputation.
Qu'je m'démène ou qu'je reste coi
Je pass' pour un je-ne-sais-quoi !
Je ne fais pourtant de tort à personne
En évoquant parfois Evita PERON.
Mais les « démocrates » n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux.
Non les « démocrates » n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux.
Beaucoup de monde médit de moi,
Car je suis facho, ça va de soi.
 
Tous les 20 novembre tiens,
De José Antonio je me souviens.
Créateur de la phalange c’ui là,
Son souvenir ne me quitte pas.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En écoutant le clairon qui résonne.
Mais les bourgeois n'aiment pas que
L'on écoute d’autres chants qu'eux.
Non les bourgeois n'aiment pas que
L'on écoute d’autres chants qu'eux.
Tout le monde n’aime pas tendre le bras
Surtout les cocos, ça va de soi.

Quand j’parle de VALOIS ou de KEMAL,
Je vois des visages qui s’enflamment ;
Et quand j’écris contre le gouvernement,
Dans c’pays de merde comment faire autrement ?
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En gueulant contre le mangeur de pommes.
Mais les capitalistes n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux.
Mais les communistes n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux.
Tout les démagos se ruent sur moi,
Mais pas comme leurs femmes, ça va de soi.
a
Pas besoin d'être Mussolini,
Pour d'viner l'sort qui m'est promis ;
S'ils trouv'nt une corde à leur goût,
Ils me la passeront au cou.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En suivant les ch'mins comme la marche sur Rome.
Mais les libéraux n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux.
Non les libéraux n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux.
Tout l'mond' viendra me voir pendu,
Sauf mes camarades, bien entendu.


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18 décembre 2006 1 18 /12 /décembre /2006 00:25
  
Ils ont créé un dieu
Et l’ont appelé Yahvé.
D’autres sont venus
l’ont récupéré
et l’ont appelé Dieu.
Puis d’autres encore
le refaçonnèrent,
l’appelant Allah.
Et tous,
réunissant pêle-mêle
Abraham et Jésus,
Gabriel et Marie
en passant par les anges,
tous firent leur cuisine
chacun de leur côté.
Tous, de leurs bouches polluées
de mensonges et de contre-vérités
de leurs mains souillées
d’apocryphes versets,
déclarèrent leurs dieux,
- qui était le seul,
le même d’ailleurs -
dieu d’amour.
Et au nom de ce même dieu
heureusement dit d’amour,
les uns les autres
massacrèrent allégrement,
à coups de guerres de religion,
d’abord mes anciens,
exterminant Celtes et Saxons,
jusqu’aux Incas, tous païens.
Et quand ils pensèrent
qu’il n’en restait plus rien,
ils s’étripèrent entre-eux.
 
Depuis longtemps il est trop tard
pour nos dieux du brouillard
de la joie et des combats
du soleil et des bois.
Car cela fait déjà
plus de mille ans que cela dure ;
et si leur dieu d’amour
rime avec toujours,
cela encore nous promet
une belle merde d’éternité.
 
 
 
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18 décembre 2006 1 18 /12 /décembre /2006 00:24
  
En cage -
en marge
de la liberté,
l’oiseau se tait
presque apeuré.
Dans le bus bondé
il enrage,
dans sa cage,
de se voir épié -
entouré
d’humains pseudo-civilisés,
qui déambulent
avec leurs certitudes,
inconscients de leur servitude,
avec une attitude
d’apparente liberté.
Car ces derniers
dans leurs petites boites carrées,
grouillant sur terre, pressés,
par qui sont-ils épiés ?
e
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18 décembre 2006 1 18 /12 /décembre /2006 00:24
 
Une taille de guêpe
des hanches soulignées
dans un tailleur serré
bas noirs
– à couture –
escarpins
à talons aiguilles
sa coiffure est relevée
d’un chignon haut serré.
Cheveux
noirs le plus souvent
parfois blonds
qui sied mieux à certaines,
quand elles sont plus âgées,
elle est là : la femme.
La femme avec un grand…
C, comme classe,
un grand S,
comme sensualité,
avec un grand F,
celui de féminité ;
un grand F pour nous faire…
fondre, fantasmer,
nous les hommes
qui avons cette nostalgie
des femmes qui étaient…
tellement femmes
sans qu’elles aient besoin
de manifs pour êtres libres,
libres et pleines ;
libres de cette assurance,
altières et majestueuses
souveraines sans être dédaigneuses,
pleines de cette volupté,
de ce raffinement perdu
qui allait naturellement de pair
avec ce savoir-vivre
que l’on pense aujourd’hui désuet.
Instruites qu’elles étaient
des hommes et de la vie
par cette éducation
aujourd’hui disparue
que n’auront jamais
les nouvelles ados
au coca accros,
aux joggings fripés
surplombant des bedaines
arrondies de Mc Do,
et qui veulent faire croire
qu’arrogance
rime avec assurance.
 
 
Allons allons,
chassons,
chassons de notre esprit
ces images accablantes,
et revenons à elle ;
elle, la femme.
A l’image estompée
des pin-up de Fritz Willis
dans les années 60,
elle est Rita Hayworth
dans « Gilda »,
elle est Simone Signoret
dans « Casque d’or »,
elle est la répliquante
de « Blade Runner » ;
une femme fatale
quand le mot fatal, comme star,
voulait encore dire quelque chose.
Elle est…
toi, qui te reconnaîtras.
 
  
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