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  • : AMERZONE
  • : Ce blog réunit mes écrits depuis des années sur divers sujets : actualité, politique, fascisme, religion, sexe, amitié, sous forme de pamphlets, d' articles, de nouvelles et de poèmes. Il est mis à jour régulièrement. Bon voyage dans mon univers !
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20 décembre 2006 3 20 /12 /décembre /2006 03:49

 

 

 

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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 21:27
 
Mes ancêtres vikings, appelés Varègues,
après avoir unifié l'empire Rus et fondé Kiev,
descendirent vers le sud où les peuples arabisants
du nom de « madjous » surnommèrent les nouveaux arrivants ;
ils chantèrent l'orient aux dunes enflammées,
ils contèrent l'orient aux mille visages enjoués.
Tandis que le nécronomicon d'Abdul al-Hazred
continue de faire des ravages,
traversant les âges tel la gangrène
dans les cerveaux instables,
je rêve de la merveilleuse Ispahan
joyau de la Perse, actuel Iran,
prise et reprise au fil des ans
par les Seldjoukides, Gengis Khan et Tamerlan.
De la forteresse d'Alamout, j'entends une voix,
qui en traverse les murs ;
celle du maître des lieux Hassan-ibn-Sabbah,
comme un glacé murmure.
Elle s'envole cette voix, de roche en roche,
vers l'orient tout proche.
Porte-t-elle la terreur que souvent elle réclame,
ou va-t-elle faire quérir le poète Khayyâm ?
Amin Maalouf dans Samarkand nous l'a décrit ;
l'amitié de ces hommes là, aux yeux du monde surprit.
Car en ce temps là, Omar Khayyâm,
astronome mathématicien et philosophe,
amoureux de la belle poétesse Djahane,
officiait au palais du vizir Nizam-el-Molk.
Disciple d'Avicenne, ledit Omar de Nichapour
dont les robaïyat glorifiaient la mort et le vin,
louaient les femmes et chantaient l'amour,
stimulera de son génie nombre de nos contemporains.
Mon imagination poursuit sa route aux quatre vents.
Ici, les jardins suspendus de Babylone, balayés par le temps ;
là, une place forte : Massada ; et ses combattants zélotes suicidés,
afin d'escamoter la victoire à une Rome tant redoutée.
Non loin de la mythique Samarkand, de notre temps,
proche de Kaboul, Ahmed Shah Massoud l'Afghan,
est l'unique rempart contre l'intolérance des talibans ;
dont seule la destruction des monuments, scandalise l'occident.
Mon esprit s'envole, virevolte de La Mecque à Damas la sublime,
suivant les caravanes chargées de pains de sel, de khôl et de tabac ;
mon esprit vagabonde des gorges de Pétra, au port d'Akaba
que les combats de Lawrence illumine.
Thomas Edward Lawrence, dont restera gravé le nom,
entre l'Europe et l'Orient comme un trait d'union.
Mes pensées s'envolent vers la proche Palestine,
terre d'espoir pour les feddayin ;
peuple spolié, à jamais meurtri,
dont la liberté n'a pas de prix.
Et pour Jérusalem aux quatre points écartelée
entre musulmans, arméniens,
juifs et chrétiens lacérée,
quel en sera le destin ?
Evoquant le rassembleur Nasser
qui se riait de la France et de l'Angleterre,
près de nous les citoyens de Libye
chantent la gloire de Muammar al-Kadhafi.
De la légendaire Alexandrie
jusqu'aux pyramides alanguies,
un jour, de l'Egypte profonde, s'éleva une voix ;
celle d'Oum Kalsoum qui retentira
des rues ombragées de la casbah,
à la mythique scène de l'Olympia.
Maintenant, Natacha Atlas de ses mélodies,
dont les couplets enflamment les coeurs,
fait briller les yeux de mes petites soeurs,
et embelli à présent, les soirées de mes amies.
De nos jours, Alger la blanche bien qu'ensoleillée,
de nouveau tachée de sang, impose à mon esprit
le souvenir de ses enfants harkis
par la France honteusement abandonnés.
Et depuis longtemps, une indo-européenne opprimée,
acculée au désespoir sous la coupe d'un pouvoir despotique,
toute proche de nous, notre petite cousine Kabyle, broyée,
se battant pour se libérer du joug de ce gouvernement autocratique,
retrouve aujourd'hui ses racines et relève la tête, fière,
grâce au message de Lounès Matoub le berbère.
Du Niger, au fond des douars,
aux mille oasis espérées du Hoggar,
prendre le thé sous la tente des « hommes bleus » ;
retrouver Mano Dayak dans leurs souvenirs heureux.
Du désert des touaregs Iforas, aux confins de Bahreïn et ses pêcheurs de perles,
des étudiants de Tunis et de Rabat, aux militants d'Ait Akmed,
à travers les dunes et les oasis, souffle un vent de liberté.
Certains pays du monde arabe sont en marche, sur la route de l'espoir et de l'unité.
Car, comme certains de nos camarades qui de l'Europe en espèrent l'union,
beaucoup de partisans du panarabisme attendent aussi une impulsion.
Cette impulsion qui stimulera les relations entre nos nations.
Mais, n'ai-je pas déjà nommé le probable artisan de cette réunification ?
 
 
 
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 21:21
  
Par la petite mort
de nouveau surpris,
après d'agréables transports,
en toi, je me suis endormi.
 
 
 
 
 
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 21:21
  
C'était au pays du soleil levant,
par une fraîche nuit de printemps ;
près d'un quartier où les forgerons sont réputés
pour leur adresse à façonner des armes effilées.
 
Elle referma doucement, sans bruit,
le panneau coulissant appelé shoji,
résignée qu'elle était depuis quelques jours,
de la privation douloureuse de son amour.
 
A part la cérémonie du thé
à laquelle elle ne put se dérober,
elle n'avait rien absorbé des mets
que sa servante avait préparés.
 
Avec des rubans de soie rouge des genoux aux pieds,
elle s'était posément les jambes entravée ;
préfigurant en cela sur son kimono
les marques de sang qui sillonneraient sa peau.
 
Le petit poignard au manche en ivoire finement ciselé,
sur une petite table laquée rehaussée d'un coussin,
était posé devant elle, comme un bijou dans son écrin ;
seul objet de la pièce dont la lame dans la pénombre scintillait.
 
Elle prit des deux mains le tanto,
le dirigeât vers sa gorge, sur sa peau.
Déjà, l'acier froid en elle s'enfonçait
tandis que d'un éclair de douleur, tout son être s'irradiait.
 
Son capitaine était loin désormais ;
et ses yeux se refermèrent attristés,
enfermant en eux l'image de la lune blanche
qui amorçait sa course ascendante.
 
La nuit était tombée sur la traditionnelle Kyôto ;
une âme s'envolait de l'ancienne cité du mikado.
Seule, la flamme d'une lampe à huile scintillait,
bientôt soufflée à son tour par un vent glacé.
 
C'était au pays du soleil levant,
par une fraîche nuit de printemps ;
près d'un quartier où les forgerons sont réputés
pour leur adresse à façonner des armes effilées.
 
 
 
 
 
 
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 21:18
 
Je me réveille mais tu n'est plus là.
Il est à peine six heures ; j'ai encore rêvé de toi.
Une fois de plus ton image me suivra toute la journée ;
une fois de plus et cela depuis quelques années.
Rêve d'un livre que tu m'as emprunté
que tu me rends sans aucun motif,
et qui me revient rempli de jeux de piste,
de faire-part que tu me laisse regarder
de lettres volontairement oubliées ;
comme un inventaire à la Prévert
ou une chanson nostalgique de Sheller.
J'en veux à tes silences qui nous ont éloignés ;
à tes non-dits qui nous ont séparés.
Mais tu reviens souvent dans mes nuits.
Vois ; encore aujourd'hui dans mes écrits,
comme une insaisissable reine noire
qui se balade de façon aléatoire
sur l'échiquier de ma vie,
parsemant de ton image enfuie
les cases blanches de mes nuits.
 
 

 

 

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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 21:17
 
Ouverte, une vieille barrière déglinguée
comme endormie sur le bord de la haie,
délimite l'entrée du vaste champ de blé
entouré simplement de petits murets.
 
Le monstre de fer en droite ligne avance,
avalant avec lenteur les épis de blé,
les broyant de ses mâchoires acérées,
séparant paille et grains, en une dorée semence.
 
La moissonneuse recrache avec facilité
sur le flanc de ses entrailles en acier,
le blé fraîchement moissonné ;
relâchant à l'arrière la paille dissociée.
 
Sur la plate forme étroite les hommes s'activent avec entrain,
ouvrant et refermant les vannes crachant le grain,
faisant choir à terre les sacs après les avoir liés ;
sacs grossis à l'image de nos débonnaires et bedonnants curés.
 
S'installant à l'ombre de chênes centenaires,
on s'arrête pour collationner après quelques heures ;
pour se régaler des confitures préparées par ma mère,
et boire une bolée de cidre avant de reprendre le labeur.
 
La machine progresse doucement,
laissant derrière elle un tapis de chaume rigide.
Non loin derrière, la botteleuse la suit régulièrement ;
petits points de métal dans le champ qui se vide.
 
Les enfants vont et viennent gaiement,
courant autour de la remorque, avec empressement ;
rapprochant parfois avec peine, la paille dorée,
que les adultes envoient avec dextérité.
 
Les hommes chargent les bottes d'un jaune doré ;
certains les enfourchent énergiquement, sans flancher,
d'autres avec précision, les tassent bien rangées,
afin que la pile ne verse pas plus tard, dans un fossé.
 
Fermant la procession au point du jour,
une autre remorque arrive à son tour.
Pour un dernier voyage la nouvelle venue
se gonfle aussi peu à peu de la récolte tant attendue.
 
Tous s'activent dans une sorte de jubilation païenne,
hommage des paysans à la terre nourricière qu'ils aiment ;
et malgré l'effort, ils s'épongent le visage joyeusement,
oubliant la sueur qui macule leurs vêtements.
 
Le soleil a depuis longtemps décliné,
et les phares du tracteur sont à présent allumés.
On attendra bien demain pour le déchargement ;
à la ferme, le repas est préparé qui attend.
 
  

 

 

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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 21:14
 
Survolant la page bleue de la mer
l'oiseau a trempé la blancheur de ses plumes
dans l'eau devenue noire et poisseuse.
A la barre d'un pétrolier
l'homme a laissé la trace de sa cupidité
transformant la mer en encrier.
Sur le rivage d'une plage polluée
quelques heures plus tard
rejetée par la mer,
suffocante et extenuée,
la dépouille d'un oiseau mourant
celle du blanc cormoran,
renvoie à l'humanité
par cette trace visqueuse
l'image de son devenir.
 
 
 
 
 
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 21:12
  
Métaphore : phonétiquement,
drôle d'expression pour exprimer
par un langage imagé, par mots cachés,
quelques « véricruautés » de ce monde,
pour ne pas crier haut et fort, dénoncer l'immonde.
Par pudeur, j'y ai quelquefois eu recours,
pour éviter un langage par trop coloré,
sorte de bouée de secours
en ce qui concernait la sexualité.
Il n'en est pas de même pour ce qui est de l'actualité.
Pourquoi devrai-je m'embarrasser de langage fleuri,
de métaphores même bien senties ?
Pourquoi ? Pour ne par heurter certaines susceptibilités ?
Dans l'urgence, il n'y a pas de place à l'imagé ;
quand l'actualité est remplie de lâchetés,
quand le non-dit est là pour tempérer.
D'aucuns trouveront mes propos trop politiques
d'autres les trouveront trop anti-religieux
d'autres trop ceci, trop cela,
trop, trop, trop, etc?
toujours trop pour les frileux,
Toujours trop quand il s'agit ici où là,
d'appeler un chat, un chat.
Mes mots essayent seulement d'être assez humains
pour s'abaisser à l'oreille de certains,
ceux qui préfèrent l'hypocrisie à la vérité
non pas la mienne, mais celle des faits.
De ces mots là qu'en importe la violence ;
ce n'est pas faire offense,
mais je n'ai pas envie
de remplacer un oiseau crevé,
par de paisibles écrits
évoquant une âme qui s'en va voleter,
remplacer une fleur fanée par la pollution
par un symbole de beauté en train de se déshabiller.
Offense à qui ?
A celui qui ne veut pas prendre position ?
A l'être humain qui ne sait plus qui il est ?
ne veut se rendre compte de ce qu'il fait,
dans un monde par lui dévasté ?
Pourquoi dans mes écrits, prendrais-je des gants,
pour accuser les abus de pouvoir la plupart du temps ?
J'ai l'incompréhension du surhumain
envers l'être humain, cet apprenti sorcier
qui se complaît dans la médiocrité
d'un monde qu'il a commencé à pourrir.
Et ces êtres humains avec leur soif de pouvoir,
se permettent de juger ceux qui comme moi
mettent le doigt sur leurs petitesses,
nous jetant la pierre comme aux chiens,
car nous préférons le concept nietzschéen.
Les mots exprimés sur du papier
par d'autres milliers d'êtres humains
simples créateurs, poètes, ou écrivains,
ne remplaceront jamais assez
tous ces cris par les pouvoirs étouffés ;
ces cris poussés à travers toute la terre,
de touts temps par les minorités.
 
 
 

 

 

 

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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 21:07
 
 
 
Une lotus seven
déchire le matin blême ;
plaque immatriculée
KAR 120 C.
 
Coup de tonnerre,
coups de poing sur un bureau laqué,
les mâchoires se serrent
un agent vient de démissionner.
 
Une fiche à peine classée
un appartement enfumé,
mais quel agent enlevé ?
John DRAKE, rarement nommé ?
 
Prisonnier au Village entouré de rôdeurs,
d'une élite elle-même captive de ses peurs ;
peurs de ne pas avoir de renseignements,
de ne pouvoir cerner cet agent.
 
Imaginaire ou réalité, à la fin,
le numéro 6 est le numéro 1.
Retour en mini-moke à la case départ,
jeux de miroirs liquidant nos espoirs.
 
Allégorie de l'individu face au pouvoir ;
broyés par nos sociétés dites civilisées,
combien sommes-nous de N°6 ignorés
dont certains attendent le grand soir ?
 
C'était un petit village
aux confins du pays de Galles,
aux limites de notre imaginaire,
d'inconsciences moutonnières.
 
 

 

 

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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 21:06

"L"

 
 
J'aimerais pouvoir, un week-end complet,
partir avec elle, la retrouver ;
retrouver la chaleur de ses mots,
sentir à nouveau la douceur de sa peau.
 
Loin de la grande ville sans âme
nous partirions dans un petit hôtel isolé,
niché dans un petit coin de campagne,
pour y retrouver calme et sérénité.
 
Nous accorder deux jours entiers
en tête-à-tête d'une amoureuse amitié.
Retrouver nos conversations, ses rires,
partager nos goûts, lire, nous enivrer de plaisirs.
 
Elle humerai mon corps, en disposerait,
comme un territoire qui lui appartiendrait ;
contrée à ses envies abandonnée,
à la douceur de nos étreintes passionnées.
 
Notre liaison abritée
un week-end complet,
dans un petit hôtel isolé ;
j'aimerais tant la retrouver.
 
 
 
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 21:05
 
Le feu crépite dans l'âtre
où les bûches se consument joyeusement.
Autour de la cheminée et dans la pièce,
les branches de gui pendent à côté des couronnes de houx
qui ont été ornées de rubans rouges.
Les camarades devisent par petits groupes,
débattent sur la situation du monde.
La tour de yul a été dressée sur la table
et une bougie en éclaire l'intérieur ;
au milieu de la nuit, elle sera placée au-dessus
symbolisant en cela le retour de la vie.
D'autres bougies allumées,
l'une rouge pour les amis absents,
mais par le coeur présents,
les autres bleue et verte,
pour nos amis à venir et ceux disparus ;
au plus profond de l'hiver,
c'est le soleil qui renaît
à travers la lumière
de ces bougies allumées.
Au fil de la soirée, je regarde ces visages ;
nous n'avons pas tous les mêmes idées,
mais nos sens battent au rythme de l'amitié,
au rythme de cette tradition païenne
perdurant à travers les âges.
Et quand l'on se remémore les combats passés,
le souvenir de nos camarades disparus flotte à nos cotés,
dans nos coeurs, dans nos tripes, et dans nos pensées ;
car la nuit où est plongée le monde dans lequel nous vivons,
ne peut que nous donner l'espoir d'un nouveau soleil à venir.
Et l'on fait ripaille en hommage à Dionysos, dieu de la fête et du vin,
les carnets de chants circulant de main en main.
Les mets les plus variés ornent la table
embaumant de leur fumet la grande salle ;
ici, du saumon, de l'oie ; plus loin, du porc et du sanglier
disposés entre les bouteilles de bière et de vin.
Le cheval à huit pattes d'Odin, Sleipnir,
parcourra les douze nuits sacrées à venir,
prolongement de ce lendemain de solstice.
De part le monde, il y a de cela des années,
d'autres personnes réunies en pareille harmonie
autour d'une même table, en une semblable nuit,
festoyaient la veille ou je suis né.
 

 

 

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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 21:02
 
 
Carole
une douce
rousse
qui plane
à la frimousse
de femme-enfant
au charme envoûtant
qui m'enflamme
me pousse
en douce
de son regard
désarmant
chaque soir
sans espoir
vers le néant
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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