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  • : Ce blog réunit mes écrits depuis des années sur divers sujets : actualité, politique, fascisme, religion, sexe, amitié, sous forme de pamphlets, d' articles, de nouvelles et de poèmes. Il est mis à jour régulièrement. Bon voyage dans mon univers !
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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 16:42

Les dernières éructations verbales de monsieur Valls ont démontré que son quotient émotionnel est inversement proportionnel à son quotient intellectuel. Aussi, en tant que citoyen responsable que je suis, il me faut lui démontrer par quelques exemples et par l'image que la quenelle n'est pas un signe antisémite, afin de contribuer à lui éviter de futures réactions épidermiques.

 

Les marques "quenelle" et "quenelle+" ont été déposées par l'épouse de Dieudonné auprès de l' INPI ( Institut National de la Propriété Intellectuelle ). Geste désormais en passe de devenir un symbole national au même titre que le coq gaulois, le béret basque et la baguette, la quenelle n'est ni plus ni moins qu'une variante du bras d'honneur.

 

C'est tout simplement un nouveau geste exécuté généralement par des citoyens qui en ont assez des politiciens de tous bords; un geste antisystème qui confond droite, gauche, extrême-droite et extrême-gauche, bref, contre tous ceux qui considèrent la démo-crassie actuelle comme le remède universel.

 

Si monsieur Valls considère que c'est un symbole nazi inversé, inversé voulant dire opposé ou contraire, cela sous-entendrait que c'est un symbole antinazi justement.

Quand certains font la quenelle le poing fermé, cela signifierait quoi alors ? Que c'est un symbole communiste inversé ou un geste anticommuniste ?

 

Personnellement, étant fasciste, j'assume le fait de lever le bras en certaines occasions. Rarement par provocation, mais plus souvent pour saluer mes camarades, car c'est pour moi quelque chose de sérieux ( cf. article de Pierre Sidos en bas de page : "Le salut à la romaine ou olympique" ).

Pour ma part, il est évident qu'étant antinazi, anticommuniste, anticapitaliste et antisioniste, le geste de la quenelle que je fais parfois englobe toutes ces composantes dont certaines constituent le système actuel, geste symbolisant l'aversion de cette démo-crassie que je combats, et qui est incapable d'apporter le bien-être auquel le peuple aspire.

 

Et ce n'est pas de ma faute ni de la faute aux "quenelliers" en général si, dans ce système pourri, il y ait des gens comme monsieur Valls qui se sent avant tout "lié de manière éternelle à d'Israël", des juifs ou des franc-maçons qui se sentent concernés. S'ils se sentent concernés, c'est qu'ils ont quelque chose à se reprocher. Alors qu'ils assument leurs magouilles et leurs saloperies sans se cacher derrière le paravent de leurs religions ou de leurs confréries.

Quenelles et autres saluts A4

 

Le salut à la romaine ou olympique par Pierre Sidos ( mercredi, 15 juin 2011 )

 

La civilisation c’est d’abord la politesse. Tout le monde s’accorde pour dire qu’être poli est la marque d’un civilisé. Etre civilisé correspond donc, en premier lieu, à observer les usages du savoir-vivre, d’éducation et de courtoisie. Le salut et les salutations, soit par la parole, l’écrit ou le geste, constituent ainsi les premiers indices de la bienséance, du respect, de la déférence.

 

Saluer quelqu’un ou quelque chose, c’est rendre hommage à un être, une œuvre, un principe. Parmi les saluts ceux de la tête ou de la main sont les plus courants. Depuis des millénaires, chaque fois qu’un homme s’engage à servir, jure de dire la vérité, promet de tenir parole, affirme son honnêteté, rencontre un ami ou exprime sa gratitude, il lève naturellement le bras droit plus ou moins haut avec la main bien ouverte. Ce signe d’engagement, de bienvenue, d’amitié, est incontestablement le symbole le plus répandu de l’humanité civilisée.

 

Du légionnaire de Rome au barde celtique, de l’athlète olympique au chevalier médiéval, du fédéré au Champ de Mars au soldat vers le drapeau, du témoin devant le tribunal au sportif sur le stade, le bras droit levé paume de la main visible fut et demeure le geste rituel de l’humanité authentique, de celle qui croit, travaille, lutte et joue franc-jeu.

 

Quant à l’emploi systématisé de ce geste dans le monde politique contemporain, du début de l’Italie mussolinienne à l’achèvement de l’Espagne franquiste, en France même, il faut savoir que la main ouverte brandie répondait à la main fermée, au poing haineusement tendu, des marxistes de toutes obédiences ; et aussi s’opposait à l’image de la main cachée, qui désigne l’alliance des forces occultes dirigeantes et des puissances du gros argent corrupteur.

 

La main droite ouverte dressée vers le ciel, reflétant spirituellement l’image du soleil vers la terre, n’est pas un monopole national ou partisan, mais une part du patrimoine indivis de la civilisation. Vouloir réduire son usage à un pays en particulier ou à une seule catégorie idéologique, en prétendant mettre dans le même sac indistinctement tous ceux qui l’ont utilisé ou qui le font encore, c’est le but commun intéressé des tenants de la main fermée et de la main cachée, alors que présentée ou tendue la main ouverte a toujours été un signe universel de paix et d’amitié. Pour les Français, le fait est que sous des formes variées, le salut à la romaine ou olympique a été utilisé de la monarchie du roi Saint-Louis à l’Etat national du maréchal Pétain, y compris dans l’entre-deux grandes guerres du siècle dernier lors de la 8ème olympiade, en 1924 à Paris, et de la 11ème en 1936 à Berlin où toute l’équipe nationale française participante salua unanimement de la sorte la tribune officielle.

 

Le salut militaire français, par sa présentation de l’intérieur de la main droite, est le témoin persistant de ce geste de sincérité et de droiture.


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