Mais l’être humain étant ce qu’il est, que cela soit en campagne comme en ville, le niveau de compréhension ... et/ou d'incompréhension, est le même. Or, la compréhension de l’actualité étant faite tous azimuts et à grande vitesse, le « temps de cerveau disponible » cher à Patrick Le Lay, ancien PDG de TF1, en est réduit. Heureusement qu'aujourd’hui, la démo-crassie en place est quand même parfois contrée par, sinon le raisonnement, au-moins par un des seuls, donc rares concepts démocratiques que permet la connaissance, j'ai nommé Internet. Car à travers Internet, tout à chacun peut se faire une opinion et au-moins s'informer, et personne ne peut plus dire "je ne savais pas". Fini de faire l'autruche. Loin de moi d’être cynique ou méprisant envers les gens de la campagne que je respecte plus que ceux des villes. Je suis fils de paysans et j’en tire fierté, mais j’ai néanmoins aussi la prétention de vivre à mon époque, et d’en démontrer les tares. Il y a encore quelques années, les employés de la maison de retraite de Beaumont-Hague étaient en grève pour dénoncer les conditions de travail qui se dégradaient, et qui par conséquence, avaient des répercussions directes sur les résidents. Depuis, les locaux de la maison de retraite ont été réhabilités en logements, et l'EHPAD reconstruit. Je vous laisse, non sans une certaine délectation issue de mon cynisme naturel, prendre connaissance de l'avis du site MDRS ( Maison De Retraite Sélection ) : L’ EHPAD public du CIAS a été totalement reconstruit derrière l’école maternelle Jacques Prévert en septembre 2014. Situé en périphérie ( personnellement, je parlerais plus de mise à l'écart des personnes âgées ) du centre-ville de Beaumont-Hague, il bénéficie néanmoins ( néanmoins définition : Malgré ce qui vient d'être dit ... et l'on revient à l'euphémisme du mot périphérie ^^ ) d’une belle vue sur les collines boisées des environs. ( Ils vont pouvoir choisir le bois de leurs futurs cercueils. Alors, on dit merci qui ? ! ) Son bâtiment n’a pas forcement le charme de l’ancien ( ben tiens, pourquoi faire un effort en matière d'architecture hein ) mais il est surement plus aux normes avec le confort de notre époque. Si sa capacité est réduite, ( ah c'est bêta ça ) il dispose néanmoins ( qu'est-ce que je vous disais ;-) ) d’une unité protégée de 10 lits, doté d’un jardin thérapeutique, pour les personnes désorientées, Alzheimer ou apparentées. Les chambres réparties sur deux niveaux, sont toutes individuelles équipées de douche privative, d’un mobilier adapté, de prise téléphone et télévision. Les lieux de vie comme le standing sont assez ordinaire, surtout pour une structure aussi récente. Les résidents peuvent personnaliser et aménager leur chambre avec du mobilier ou des objets personnels. L’équipe de soins est standard avec médecin coordonnateur, infirmières, aides-soignantes, AMP et psy ainsi que des intervenants extérieurs (médecins, pédicures, kinés et podologues). Les activités proposées sont régulières et variées, aussi bien d’ordre manuel, physique, ludique ou intellectuel, (gymnastique douce, promenades, activités de création et décoration, spectacles, chorale, ateliers mémoire, cuisine, célébrations d’anniversaires et d’événements traditionnels…) encadrées par une animatrice aidée du personnel. La restauration est réalisée en liaison froide par la cuisine centrale de la ville. Si son tarif n’est vraiment pas excessif, le déménagement a cependant engendré une augmentation du coût de séjour important ( Ouuups ! ) qui a provoqué la colère des résidents, comme quoi en France il en faut peu… ( en gros, petits français, fermez vos gueules, vous n'avez pas à vous plaindre ! ). | |