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  • : AMERZONE
  • : Ce blog réunit mes écrits depuis des années sur divers sujets : actualité, politique, fascisme, religion, sexe, amitié, sous forme de pamphlets, d' articles, de nouvelles et de poèmes. Il est mis à jour régulièrement. Bon voyage dans mon univers !
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 15:49
 
Ma muse Mélusine
m'amuse et m'use;
en m'attisant ma tige,
Mélusine en fait un pic, un cap,
une pininsule. Quoi ?
Oh ! je m'égare ... gare !
Gare aux sentiments, gare aux sensations
bucoliques et buccales;
il me faut retrouver ma voie et ma voix ...
celle de Mélusine en ce moment
étant étouffée à s'activer en ce pieu sur mon épieu.
De mon côté, enfin, de l'autre côté plutôt,
plongeant ma bouche et ma langue dans sa chair rose,
elle se cambre et gémit et,
tandis que je laboure son intimité,
elle me fait ... exploser.
 
 
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 15:46
Dans la rosée du matin
naquit un éphémère,
au moment ou une primevère
ouvrait sa corolle de satin.
 
Il savait que sa vie serait de courte durée;
aussi, avant de partir, il promit à la fleur,
qu'il reviendrait au bout de quelques heures,
pour lui raconter ce qu'il avait survolé.
 
A travers la campagne, son périple commença;
en survolant les champs et les bois,
partout dans la nature, la gaieté jaillissait;
tout était harmonie, sérénité, beauté.
 
Il arriva en vue d'une maison et y entra.
Là, des humains étaient réunis pour manger.
Ils avaient l'air gais et heureux;
au bout de la table, trônait un écran lumineux.
 
L'insecte s'approcha de l'écran et vit avec stupeur
d'autres humains se battre et s'entre-tuer
tandis que les autres continuaient de plaisanter.
Il en fut contrarié, et reprit sa route, songeur.
 
Il entra dans la ville avec entrain,
et s'engouffra dans un musée;
mais dans la salle d'art contemporain,
il fut pris d'une violente nausée.
 
Voici que précipitamment il en ressort
et malgré la pollution, reprend non sans effort,
sa progression vers une maison toute colorée;
c'était le magasin d'une fleuriste renommée.
 
Il se posa sur un seau où des fleurs papotaient;
elles lui apprirent qu'elles étaient des voyageuses en transit,
attendant de se faire acheter par des humains passionnés.
Mais le jour tombait, et il lui fallut repartir vite.
 
De ses dernières forces il revint vers la primevère,
et lui conta sa journée, sans rimes ni vers,
en évitant de parler trop des humains et de leurs moeurs,
mais en lui précisant toutefois qu'ils aimaient les fleurs.
 
Ensuite, il se lova sur ses pétales satinées
et il mourut heureux, l' âme en paix,
car le monde ne lui convenant guère,
il fut content de n'avoir été qu'un éphémère.
 
 
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 15:42
 
Il y a des instants et des personnes parfois, qui valent la peine ... qu'on les vive.   Mareva était de celles-ci.
Je l'avais rencontrée depuis quelques mois, mais nous n'avions pas eu jusque là, l'occasion de nous voir souvent.
Nous avions malgré tout, remarqué que nous avions beaucoup de points communs dans la vie, jusque sur des choses les plus anodines.
Mais aussi, au fil de nos conversations, j'avais retrouvé une petite soeur dans le désespoir de l' âme, paradoxalement partagée entre l'amour de la vie - cette vie qui avait sacrifié quelques-uns d'entre-nous à la solitude de l' âme - et l'espoir de la mort.
 
Elle était belle. Pas seulement de la beauté physique qui accrochait les regards d'admiration des hommes et des femmes envers elle, au premier abord, mais belle ... à l'intérieur d'elle-même. Merveilleusement belle de simplicité, de pudeur, et d'amour pour les autres.
Un jour, elle m'avait dit, comme cela, simplement, en brisant un moment de silence qui s'était installé au cours d'une conversation : " Tu es gentil ", au moment où je pensais la même chose envers elle. Ces simples mots, la façon dont elle les avait prononcés, m'avaient profondément ému.
 
Elle était de ces rares filles pour lesquelles j'avais une profonde amitié.
J'aurais pu compter celles-ci sur les doigts de la main.
 
 
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 15:39
 
Crever debout, la gueule ouverte vers le soleil,
en pleine nature, une balle dans la tête;
belle mort pour un poète qui veille;
pour cet écorché vif, ce sera jour de fête.
Belle mort pour celui qui aura crié souvent,
et jusqu'au bout, son espoir de liberté,
son désir de justice et de vérité,
en combattant parfois contre des moulins à vent.
Il ne chantera plus les licornes
ni les Walkyries de Sodome.
Mais qu'importe où il ira,
ce ne sera pas plus mal qu'ici bas;
car ça pue les magouilles politicardes
dans nos pays de cocardes.
Et quand dans les flammes de la future révolution
où beaucoup d'amis et de poètes périront,
le temps emportera au loin
le souvenir de ces écrivains
jusqu'à l'aube d'un jour,
où, comme frappés par l'amour,
les enfants d'une autre génération
au détour d'un roman, les redécouvriront.
Et qu'importe si comme le disait Bolivar naguère
" qui sert la révolution laboure la mer ",
à nouveau la jeunesse reprendre la plume et les armes,
pour rebâtir une société sans larmes.
 
 
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 15:37
 
Le cadran de ma montre indique 6h10.
 
C'est le froid qui m'a réveillé après une nuit passée à la belle étoile. L'épaisseur de ma veste de treillis n'a suffit qu'à me protéger de la poussière.
Sur moi, juste un duvet partagé avec un camarade. Je me lève et refais du feu avec la braise qui couvait sous la cendre. Tout autour du foyer, les camarades se réveillent peu à peu.
Il fait maintenant tout à fait jour, et nous redécouvrons ce magnifique paysage ardéchois.
 
Hier soir, nous avons veillé très tard ... nous fêtions le solstice d'été.
 
Quelque part en Ardèche ...
22 JUIN 1985
 
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 15:34
 
Elle venait de crever le brouillard à une centaine de mètres de là, dans une aura qui laissait derrière elle une traînée blanche comme la queue d'une comète ou des voilages de soie; elle approchait, luminescente.
Des filaments de brume s'accrochaient aux pans de son manteau ouvert, qui flottait à chacun de ses pas.
Elle se déplaçait, aérienne; ses cheveux à présent bouclés, à l'inverse de notre première rencontre, dansaient autour de son visage à la peau satinée.
Il émanait d'elle une maturité bien plus perceptible que l'année précédente où je l'avais rencontrée pour la première fois.
 
Rouen 1985.
 
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 15:32
 
Je me suis réveillé ce matin, et j'ai vu qu'il me fallait encore vivre.
 
Vivre.
Pour qui ? Pourquoi ?
 
J'ai jusqu'à ce jour, traversé ma vie sur un fond d'amertume - ponctué par ce que certains appellent des instants de bonheur - une perpétuelle attente de la mort; non avec résignation ou peur, loin de là, mais avec l'étonnement qu'elle ne soit pas encore venue.
Car je ne sais pas ce que je fais sur cette terre, en cette époque ...
Une vie que je traverse comme égaré entre deux pièces dans un couloir qui me mènerait à une autre vie.
Comme je ne sais pas combien de temps je resterai dans le couloir, je l'aménage du mieux que je peux car j'ai toujours au fond de moi cette nostalgie d'une vie antérieure; d'une vie que j'aurais vécue pleinement, et dont je n'ai plus de souvenirs.
Effrayante parfois, cette vision du vide qui envahi. Et je sais que si je ne bougeais pas, cela me gagnerai et je plongerais. Car enfin, pendant ces passages à vide, qu'est-ce qu'il peut y faire froid dans ce couloir ...
 
Hier, j'ai terminé le "Voyage au bout de la nuit" de Céline. A présent, le nez collé à la vitre du bus, je regarde les zombies du dehors ... les mêmes qu'à l'intérieur. Ils avancent sans s'arrêter dans leurs vies; eux, ils l'attendent leur nuit. Car ils croient que c'est la mort et ils en ont peur.
La plupart d'entre-eux ne mériteraient pas de mourir, non. Pire. On devrait les condamner à vivre leur sale petite vie insipide, à perpétuité.
Comme certains, moi j'y suis déjà dans la nuit; et parfois j'ai peur qu'elle ne dure trop longtemps. Ca y est ! Ca me reprend cette envie d'écourter le voyage ... l'espoir qu'elle arrive assez vite, la petite môme habillée en noir, douce et veloutée.
 
 
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 15:29
 
Hier, nous avons fêté tard avec des amis.
Ceux-ci sont partis à un moment de la nuit où celle-ci se demande si elle doit aussi aller se coucher. Le jour, lui, hésite encore, attend qu'elle fasse le premier pas.
 
Je me réveille quelques heures plus tard près de la femme que je vais bientôt quitter.
Il n'y a aucun bruit. Dehors, les oiseaux ont commencé à faire entendre leur chant; c'est beau ... et calme.
Les chats sont couchés sur le lit, immobiles. Parfois l'un d'entre-eux se dresse comme s'il avait entendu quelque son insolite, et replonge doucement dans la somnolence.
 
Je termine de lire le bouquin de Djian.
A mes cotés, tu dors encore; ton visage a la douceur de l'innocence.
 
Les minutes s'égrènent lentement comme des grains de sable fin que tes doigts graciles ne peuvent retenir ... comme mon amour pour toi.
 
 
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 15:26
As-tu déjà pleuré sur une chanson de Jacques BREL ?
As-tu déjà vu les larmes de bonheur d'une mère prenant dans ses bras son enfant qui vient de naître ?
As-tu déjà pris le temps de t'asseoir aux abords d'une plage de Normandie, pour sentir le vent et les embruns te fouetter le visage, voir la mer se fracasser sur les rochers et écouter les vagues faire rouler les galets ?
As-tu déjà vu la môme PIAF tendre les mains en une offrande de sa vie ?
As-tu déjà lu un livre de Yukio MISHIMA ou, goûté comme un fruit, un des robaïyat d’Omar KHAYYAM ?
As-tu déjà senti sur toi le souffle de la mort ?
As-tu déjà ressenti ce mélange de beauté, de force et de simplicité des chansons de William SHELLER ?
As-tu déjà vu le visage farouche de Che GUEVARRA, incarnation de la pureté révolutionnaire ?
As-tu déjà vu mourir un camarade sans pouvoir le retenir ?
As-tu déjà tendu le bras vers le soleil comme pour y puiser des forces pour un combat ?
As-tu déjà vu une jeune femme arabe s'arrêter de marcher, fermer les yeux, et chalouper des hanches; retrouver ses racines au son d'une musique envoûtante ?
As-tu déjà remarqué la profondeur du regard rempli de nostalgie de Pierre DRIEU-LA-ROCHELLE, où se lit la détermination de son idéal ?
As-tu déjà veillé‚ aux feux de camp du solstice d'été ?
As-tu déjà ressenti comme une chaleur dans ton ventre, instant de désir d'une première rencontre ?
As-tu déjà vu la sérénité d'un visage qui vient de s'abandonner dans la jouissance d'un acte d'amour ?
As-tu déjà vu le regard d'un asiatique s'étonner, s'extasier, et s'illuminer d'un sourire devant les jeux d'un enfant ?
As-tu déjà lu l'épopée fabuleuse du "baron fou" Ungern-Von- Sternberg, "La nuit des temps" et "Le petit prince" ?
  
Si tu as vu tout cela ami, et bien d'autres choses aussi fortes, alors il ne te restera plus à n'attendre de la vie, que le néant de la mort, avec sérénité.
  
 
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 15:22
  
Cécile
au seuil de l'abîme
Cécile
au bord de la déprime
bat des cils
Cécile
la belle
bat de l'aile.
Ô belle Cécile
tu te réveilles?
Ouvre tes ailes
ma belle.
Reviens à la vie
tendre amie.
Sors de ta nuit
retrouve tes envies.
Le monde et ses folies
t'attendent.
Le soleil et les amis
entendent ...
ton coeur qui bat.
 
 
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 15:20
Il me faudra franchir un jour, l'espace qui sépare la vie de la mort pour rejoindre celle-ci à nouveau.
 
Partir sans bruit, partir sans cris, et au dernier moment, penser, avoir le temps de penser aux êtres aimés. Partir en ne laissant derrière soi que l'écho à présent futile et vain des pleurs de tristesse des amis, vite balayés par le temps qui les remplacera par les souvenirs.
 
Souvenirs à leurs tours balayés par l'implacable égrénement du sablier de la nuit des temps.
 
Mourir en laissant derrière soi toutes sortes êtres humains dont paradoxalement la seule grandeur et le seul épanouissement se trouvent dans la guerre et dans l'amour, et dont la damnation de ces mêmes êtres se trouve dans les mesquineries journalières ainsi que dans la destruction de la nature.
  
 
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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 15:15
  
Tu es la femme,
pleine de chaleur et d’esprit,
pleine d’un passé parfois meurtri;
Tu es la femme.
 
Tu es la femme avec tes envies et tes peurs,
et je ne t’aime pas ... comme on aime une fleur;
mais je t’adore comme on adore une déesse;
je te vénère, simplement, avec tendresse.
 
Tu es la femme que j’aimerais aimer;
peut-être pas tant que tu ne le voudrais,
mais sûrement plus que tu ne le crois.
Tu es la femme qui met mon âme en joie.
 
Cela doit être beau de faire l’amour avec toi;
j’y pense souvent, même quand je ne te vois pas.
Car tu as la jeunesse de tes rires et de ta beauté,
car tu as la jeunesse des espoirs à exaucer.
 
Tu es la femme,
avec tes désirs et tes secrets,
avec la vigueur de ta maturité.
Tu es la femme ...
  
 
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